Commercialisé fin 2017 en Europe, le Volkswagen T-Roc a attendu trois ans avant de se montrer dans les concessions marocaines. Une arrivée tardive qui ne l’a pas empêché d’être un succès commercial : en 2021, il s’en est écoulé près de 1.800 exemplaires, le plaçant au deuxième rang des ventes de son segment. Pas étonnant dès lors que, pour l’inévitable lifting de mi-carrière, le SUV allemand se soit contenté de changements mineurs.

Un intérieur revisité

À l’extérieur, les révisions sont de l’ordre du cosmétique : des boucliers au dessin plus expressif, des protections de bas de caisse noires et une signature lumineuse retravaillée, dont un jonc traversant sur toute sa largeur la calandre revisitée.

L’évolution est plus marquée dans l’habitacle. En net progrès, la qualité perçue hérite de matériaux plus flatteurs, autant sur la planche de bord réaménagée que sur les habillages de portière. On notera aussi l’apparition d’un nouveau volant à touches capacitives, d’une console de climatisation à commandes tactiles et d’un écran central installé davantage en hauteur. Pour le reste, rien ne change : l’habitabilité est toujours dans la bonne moyenne de la catégorie, tout comme le coffre au volume très correct et au double plancher. Rien de neuf non plus sous le capot, qui reconduit le 2.0 Diesel de 143 ch, invariablement associé à la boîte de vitesses robotisée à double embrayage et 7 rapports.

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Un équipement et des prix en hausse

Le T-Roc profite de ce restylage pour revoir sa gamme, désormais réduite chez nous (pour l’instant) aux deux finitions hautes "Sport" et "X’Trême". Celles-ci voient leur dotation en équipements s’enrichir de quelques nouveautés, dont un combiné d’instruments 100% numérique (de 8 ou 10,25 pouces), un système d’infodivertissement actualisé compatible Apple CarPlay et Android Auto sans fil, un toit ouvrant panoramique ou encore une inédite sellerie en microfibres.

Depuis son lancement, le T-Roc a opté pour un positionnement tarifaire au-dessus de la moyenne du segment des SUVs urbains. Positionnement qui n’a cessé, au gré des hausses de prix, de se rapprocher des rivaux de marques premium. Avec ce lifting, et la disparition des finitions d’entrée de gamme, le plafond de verre est désormais brisé : à un ticket d’accès de 370.000 DH, il se met au niveau (et même au-delà) de son "cousin" Audi Q2 et autre Mini Countryman ou DS3 Crossback. Même le grand frère Tiguan, pas vraiment le plus accessible des SUV compacts, n’est plus très loin.