Variole du singe : dispositif de vigilance au Maroc, réunion du comité d’experts à l’OMS
Selon une source sûre, les autorités sanitaires marocaines ont déclenché le dispositif d’alerte et de surveillance relatif à la variole du singe. Sur le plan international, l’OMS réunit, ce vendredi, son Groupe consultatif sur les risques infectieux à potentiel pandémique et épidémique.
Variole du singe : dispositif de vigilance au Maroc, réunion du comité d’experts à l’OMS
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Basma Khirchi
Le 20 mai 2022 à 17h37
Modifié 23 mai 2022 à 12h29Selon une source sûre, les autorités sanitaires marocaines ont déclenché le dispositif d’alerte et de surveillance relatif à la variole du singe. Sur le plan international, l’OMS réunit, ce vendredi, son Groupe consultatif sur les risques infectieux à potentiel pandémique et épidémique.
Après l’identification de cas de variole du singe dans le monde, particulièrement en Europe (France, Espagne, Portugal, Royaume-Uni), le Maroc a déclenché une alerte avec des mesures de vigilance et des dispositifs pour faire face à toute éventualité.
Au moment où nous mettions en ligne, aucun cas n’avait été annoncé au Maroc.
D’après l’agence de presse britannique Reuters, une réunion d’urgence sera tenue, ce vendredi 20 mai, par le Groupe consultatif stratégique et technique sur les risques infectieux à potentiel pandémique et épidémique (STAG-IH), relevant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour aborder les cas de variole du singe, ou "Monkeypox".
Réunion d’experts internationaux
C’est "un groupe pluridisciplinaire d’experts externes qui fournit au Directeur exécutif du Département Préparation et action en cas d’urgence sanitaire (de l’OMS) des conseils sur les risques infectieux susceptibles de constituer une menace pour la sécurité sanitaire mondiale".
Il se réunit ce vendredi dans le but d’appréhender les risques liés à la variole du singe. Pour l’heure, plus de 100 cas d’infection à cette maladie infectieuse virale ont été déclarés en dehors des pays d’Afrique de l’Ouest, où elle est habituellement endémique, poursuit la même source.
L’agence Reuters précise que le STAG-IH n’est pourtant pas l’instance de l’OMS qui pourrait décider que la variole du singe soit déclarée comme une urgence de santé publique de portée internationale, comme cela a été le cas de la pandémie de Covid-19 ; une déclaration similaire étant la forme d’alerte la plus élevée de l’OMS.
Une maladie bénigne
D’après la documentation de l’OMS, la variole du singe est une maladie infectieuse virale rare, principalement observée dans les zones isolées du centre et de l’ouest de l’Afrique, à proximité des forêts tropicales humides.
Apparentée à la variole, éradiquée en 1980, elle résulte d’un contact direct avec du sang, des liquides biologiques ou des lésions cutanées ou muqueuses d’animaux infectés.
La transmission interhumaine de la variole du singe peut résulter de contacts étroits avec :
- des sécrétions infectées des voies respiratoires ;
- des lésions cutanées d’un sujet infecté ou
- d’objets récemment contaminés par des liquides biologiques ;
- des matières provenant des lésions d’un patient.
La variole du singe est généralement une maladie bénigne.
Concernant ses symptômes, ils apparaissent entre 5 et 21 jours : fièvre, maux de tête et de dos, douleurs musculaires, ganglions lymphatiques enflés, frissons et épuisement.
Une éruption cutanée peut se développer plus tard. Elle commence souvent sur le visage avant de se propager vers d’autres parties du corps, notamment les mains et les pieds.
Actuellement, il n’existe pas de traitement ou de vaccin spécifique, signale l’OMS. Le rétablissement de la variole du singe est possible. Avec des soins, la plupart des patients s’en remettent.
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