C’est le sujet du jour. Tout le monde ne parle que des prix des hydrocarbures qui poursuivent leur tendance haussière.

L’essence a atteint des sommets, jusqu'à dépasser les 14 dirhams, dans certaines stations. C’est le cas dans une station Shell route d’El Jadida, qui affiche le litre à 14,16 dirhams. Sur le boulevard Mohamed Smiha, une station Ola Energy vend le litre d’essence à 14,09 dirhams. Ces données ont été relevées par Médias24 ce mercredi 16 mars 2022.

Ce prix n’est heureusement pas le même chez d’autres distributeurs. Chez Afriquia et Winxo, distributeurs les moins chers du marché, le litre d’essence affiche un prix de 12,91 dirhams, tandis qu’il est à 12,96 dirhams chez Total. Les données sont toujours celles des points de distribution route d’El Jadida à Casablanca.

Une différence de prix assez étonnante qui s’explique, comme on peut l’imaginer, par la gestion de stock de chaque distributeur et sa politique de marge.

Pour rappel, au vendredi 1er mars, les prix de l’essence variaient dans une fourchette allant de 12,86 à 12,96 dirhams au maximum. On peut en conclure que tous les distributeurs n’ont pas la même politique de prix, puisque certains ont augmenté de manière spectaculaire leurs prix en quinze jours, quand d’autres les ont maintenus au même niveau qu’au début du mois.

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Afriquia et Winxo baissent le prix du gasoil

Côté gasoil, produit le plus consommé qui concerne aussi bien le conducteur lambda que le secteur du transport de personnes et de marchandises, la donne est plus nuancée, les prix n’ayant pas connu une grande variation.

Dans certaines stations, les prix ont même baissé par rapport à la première quinzaine du mois de mars. C’est le cas chez Afriquia par exemple, où le prix du litre est passé, entre le 1er et le 16 mars, de 11,21 à 11,06 dirhams. Même prix (11,06 dirhams) affiché par Winxo. Total a, quant à lui, maintenu le même prix qu’au début du mois (11,21 dirhams).

Chez Shell et Ola, c’est la fièvre comme pour l’essence : 11,91 dirhams le litre pour la première, et 11,85 DH pour la seconde. On n’est pas loin du nouveau record historique de 12 dirhams…

Cette envolée des prix à la pompe intervient comme prévu dans le sillage de la flambée récente des cours du baril et des produits dérivés importés par les distributeurs. Mais on observe que, contrairement aux derniers mois, certains distributeurs commencent à se faire remarquer en allant à contre-courant de la tendance du marché, soit en ne répercutant pas entièrement les hausses du cours des matières premières, soit en baissant même les prix à la pompe, rongeant certainement sur leurs marges bénéficiaires.