Les prix à la pompe flambent. Un tour des stations-service à Casablanca, sur la route d'El Jadida, nous a permis de constater la hausse des prix des hydrocarbures, appliquée ce vendredi 4 mars par la plupart des opérateurs.

Le prix du litre de diesel dépasse la barre des 11 dirhams, jamais atteinte depuis la libéralisation du secteur. Cela va de 11 DH chez Afriquia à 11,21 DH chez Total. Le litre d'essence, lui, frôle les 13 DH. Le prix varie entre 12,86 DH et 12,96 DH. Ces tarifs peuvent être plus élevés dans d'autres villes en raison du différentiel de transport.

La hausse est d'au moins 1 DH entre novembre 2021 et le début de ce mois de mars 2022. L'impact de la reprise post-covid, conjugué à la guerre Ukraine-Russie, tire la tendance haussière. Ce vendredi 4 mars, le cours du pétrole Brent était de 114 dollars.  Jusqu'où iront les prix ?  La réponse à cette question n'est pas simple.

Ce qui est certain, c'est que cette nouvelle hausse des prix à la pompe sera mal accueillie, notamment par le secteur du transport qui espère une intervention de l'Etat tout autant que les citoyens. Cette intervention aura-t-elle lieu ? Sous quelle forme ? Autant  de questions qui sont "sur la table du gouvernement", assure son porte-parole Mustapha Baitas.

Lors du traditionnel point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement, il a précisé que la hausse des hydrocarbures était discutée au sein du gouvernement, et que le sujet était pris au sérieux.

Carburants : la tendance haussière se maintiendra, l’État interviendra-t-il ?