La Ville de Casablanca va exécuter la décision de résiliation du contrat de la Sqala
La Sqala, l’un des lieux touristiques les plus prisés à Casablanca, pourrait bien changer de locataire. La commune est en passe d’exécuter une ancienne décision de justice portant sur la résiliation du contrat avec l’actuel gestionnaire des lieux. Un nouveau cahier des charges est en préparation, où le prix sera réévalué.
La Ville de Casablanca va exécuter la décision de résiliation du contrat de la Sqala
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Yahya Benabdellah
Le 19 février 2022 à 12h19
Modifié 19 février 2022 à 12h19La Sqala, l’un des lieux touristiques les plus prisés à Casablanca, pourrait bien changer de locataire. La commune est en passe d’exécuter une ancienne décision de justice portant sur la résiliation du contrat avec l’actuel gestionnaire des lieux. Un nouveau cahier des charges est en préparation, où le prix sera réévalué.
La ville de Casablanca a demandé au locataire de la Sqala, par voie d'huissier, de libérer les lieux conformément à une ancienne décision communale. La justice ayant finalement statué en faveur de la commune en avril 2021, après le recours du locataire et un marathon judiciaire, le bureau du conseil actuel veut désormais exécuter cette décision, a indiqué Hossine Nasrallah, vice-président du conseil communal de Casablanca.
"Je pense que la première décision que j'ai signée est celle de charger l'huissier de justice de rapporter la décision du conseil de résilier le contrat du concerné. En cas de refus, nous recourrons à l'huissier de justice une deuxième fois, et s'il refuse à nouveau, nous demanderons au gouverneur de faire libérer les lieux par la force publique, comme le stipule la loi 113.14", déclare Hossine Nasrallah.
Le vice-président istiqlalien du conseil communal de Casablanca a dû apporter ces explications suite au report du point n°19, à l'ordre du jour de la deuxième séance de la session ordinaire de février du conseil communal (vidéo ci-dessous). En effet, il était prévu que le conseil vote le montant du loyer qui allait figurer dans le prochain cahier des charges en préparation.
Ce report a donc soulevé des interrogations de la part des conseillers communaux, notamment des insinuations de conflit d'intérêts de la part de Mustapha Lhaya (PJD), le locataire étant la société Restopro dans laquelle Aziz Chbine, un conseiller communal istiqlalien et par ailleurs vice-président de l'arrondissement de Sidi Belyout, est associé.
Hossine Nasrallah a expliqué que ce report s'était imposé, car le texte n'avait pas été remis dans les délais au gouverneur. Un retard causé, d'après lui, par le report d'une commission communale qui devait se tenir pour proposer, entre autres, un montant de loyer.
Il a également précisé qu'une évaluation avait été réalisée par la commune en 2015 - celle-ci avait estimé le loyer à 52.500 dirhams par mois-, mais que ce montant devait être réévalué, la période légale de cinq ans ayant été dépassée.
Le montant du loyer établi depuis 2001 était de 750 dirhams seulement. La société Restopro avait justifié ce montant par l'investissement de 8 millions de dirhams qu'elle affirmait avoir réalisé initialement pour réhabiliter le site.
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!