Les différents types de commerces doivent se compléter et coexister (Mezzour)
Le ministre de l'Industrie Ryad Mezzour était l'invité de la Confédération générale des entreprises du Maroc, lundi 6 décembre, pour une séance de travail. Ce fut l'occasion de traiter plusieurs problématiques liées au commerce.
Les différents types de commerces doivent se compléter et coexister (Mezzour)
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Le 7 décembre 2021 à 18h07
Modifié 7 décembre 2021 à 18h07Le ministre de l'Industrie Ryad Mezzour était l'invité de la Confédération générale des entreprises du Maroc, lundi 6 décembre, pour une séance de travail. Ce fut l'occasion de traiter plusieurs problématiques liées au commerce.
Le ministre a d'abord rappelé que plusieurs mois de travail avec des syndicats avaient permis d'aboutir au projet prioritaire de contribution professionnelle unique, permettant la couverture médicale des commerçants. Pas moins de deux millions et demi de personnes concernées en profitent actuellement.
Il a également exprimé la complexité du secteur qui se compose de commerces structurés et de petits commerçants de proximité ou informels, ces derniers étant beaucoup plus fragiles. L'enjeu est donc de trouver "le meilleur modèle" qui permettrait aux deux composantes de se connecter et de coexister, mais également aux commerces structurés de devenir les locomotives du secteur. Et ce, en créant une certaine complémentarité entre ces deux parties.
"L'équation est donc très complexe", conclut le ministre à ce propos.
Discutant de la pénurie des matières premières et de la hausse de leur prix au niveau international, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a proposé la mise en place d'une ligne de financement des entreprises spécialisées dans le financement des approvisionnements.
La vision du ministre est de créer, à travers un partenariat public-privé, une usine de semi-conducteurs afin de répondre à la problématique des matières premières, notamment "l'extension d’un opérateur à Bouskoura", a-t-il déclaré sans donner davantage de précisions.
"L’une des premières choses que les opérateurs marocains devraient apprendre à faire est le trading des matières premières", a souligné le ministre, précisant que le Maroc jouissait de toute l'expertise nécessaire.
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