Liberté d'expression: le Maroc dénonce des “assertions diffamatoires” de RSF
Le département de la Communication dénonce les "attaques injustifiées" et les "assertions diffamatoires" de Reporters Sans Frontières (RSF) dans une capsule vidéo comportant de graves contre-vérités sur l'état de la liberté d'expression au Maroc.
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Yousra Jaa
Le 21 janvier 2021 à 9h57
Modifié 10 avril 2021 à 23h15Le département de la Communication dénonce les "attaques injustifiées" et les "assertions diffamatoires" de Reporters Sans Frontières (RSF) dans une capsule vidéo comportant de graves contre-vérités sur l'état de la liberté d'expression au Maroc.
Dans une mise au point publiée mercredi 20 janvier, le département de la Communication a fait remarqué que RSF "s'attèle à porter atteinte aux institutions nationales à travers des assertions mensongères et diffamatoires".
"RSF évoque de manière erronée les cas de journalistes au sujet desquels la justice marocaine s'est définitivement prononcée, dans le cadre de procès équitables ayant débouché soit sur leur condamnation, soit sur leur libération après avoir bénéficié d'une grâce royale", précise la source.
La même source relève que cette organisation "feint d'ignorer que la qualité de journaliste ne confère aucune immunité judiciaire qui permettrait aux journalistes de jouir d'un statut spécial les plaçant au dessus de la loi, sachant qu'il appartient à la justice et uniquement à la justice de se prononcer souverainement sur les griefs dont ils font l'objet".
Méconnaissance du système institutionnel marocain
Pour le département de la Communication, RSF a montré à travers cette capsule, "une méconnaissance inexcusable du système institutionnel marocain", en désignant "indûment les services secrets marocains" comme étant à l'origine des poursuites judiciaires contre les journalistes".
L’organisation a occulté par ailleurs "le fait que le Maroc s'est doté en 2011 d'un outil constitutionnel qui renforce l'indépendance du pouvoir judiciaire, matérialisée par les lois organiques relatives au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et au statut de la magistrature adoptées en 2016 par le Parlement après une démarche participative saluée par la Commission de Venise".
Et de conclure que la vidéo publiée par RSF va jusqu'à dénier aux présumées victimes d'abus sexuels leur droit fondamental à ester en justice contre leurs agresseurs présumés, en discréditant leurs plaintes en violation des principes et normes universels établis en la matière".
(Avec MAP)
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