La Samir: la BCP demande la désignation d'une banque conseil pour la cession
La requête sera examinée à partir de ce mardi 3 mars par le juge-commissaire. Elle intervient après l'ordonnance autorisant le syndic à recevoir les offres de gérance libre. Une issue autre que la vente des biens de la Samir, redevient probable.
La Samir: la BCP demande la désignation d'une banque conseil pour la cession
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Sara Ibriz
Le 2 mars 2020 à 16h48
Modifié 11 avril 2021 à 2h44La requête sera examinée à partir de ce mardi 3 mars par le juge-commissaire. Elle intervient après l'ordonnance autorisant le syndic à recevoir les offres de gérance libre. Une issue autre que la vente des biens de la Samir, redevient probable.
La BCP, un des trois contrôleurs de la Samir, a initié une demande de désignation d’une banque d’affaires pour assister le juge-commissaire sur le volet de la cession du raffineur. Enregistrée le 28 février 2020, la requête sera examinée à partir de ce mardi 3 mars par le juge-commissaire chargé de la liquidation, Abderrafii Bouhamria.
Cette demande survient quelques jours après une ordonnance rendue le 18 février, par le même magistrat, autorisant le syndic à recevoir les offres de gérance libre. L’objectif est de permettre à une société de redémarrer et de gérer la raffinerie moyennant une redevance locative à verser au syndic.
Ces développements témoignent d'une inflexion dans la position des parties en charge de la liquidation de la Samir. Face à un processus de cession à un repreneur industriel infructueux depuis des années, malgré quelques promesses et déclarations d'intention, l'orientation vers une cession en lots des biens du raffineur avait fini par prendre le dessus.
Or, faire appel à un professionnel pour assister le juge-commissaire dans la recherche d'un repreneur est une vieille revendication. D'ailleurs, Médias24 n'a cessé de souligner la nécessité de recruter une banque conseil depuis l'arrêt de l'activité du raffineur en 2015.
« Le tribunal à lui seul ne peut pas faire aboutir ce dossier », estime El Houcine Yamani, coordinateur du front syndical à la Samir. Ce dernier a tenu un sit-in devant le tribunal de commerce de Casablanca, ce lundi 2 mars, pour rappeler ses revendications.
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