Urgences, tensions sociales, recrutements, couverture médicale... Les réponses d'Anas Doukkali

Qualité des Urgences, les tensions sociales dans le secteur, la mobilisation des ressources humaines, la généralisation de la couverture médicale,... Voici les principales réponses du ministre à ces questions essentielles. 

Urgences, tensions sociales, recrutements, couverture médicale... Les réponses d'Anas Doukkali

Le 1 février 2019 à 13h55

Modifié 11 avril 2021 à 2h51

Qualité des Urgences, les tensions sociales dans le secteur, la mobilisation des ressources humaines, la généralisation de la couverture médicale,... Voici les principales réponses du ministre à ces questions essentielles. 

Le ministre de la Santé a présenté son bilan 2018, le mercredi 30 janvier. Ce fut l'occasion de revenir sur plusieurs problématiques dont souffre ce secteur stratégique. Qualité des urgences, les tensions sociales dans le secteur, la mobilisation des ressources humaines, la généralisation de la couverture médicale,... Voici les principales réponses du ministre sur ces questions essentielles. 

Urgences : un plan stratégique et un travail en profondeur

"Nous sommes conscients que le premier réflexe du citoyen est de s'orienter vers les urgences pour éviter les délais d'attente pour les rendez-vous dans les autres services des hôpitaux publics", affirme le ministre.

"Et comme aux urgences on ne refuse personne, l'encombrement persistera, et d'ailleurs il existe partout dans le monde", ajoute-t-il. Cela dit, "nous ne restons pas les bras croisés.

Nous avons mis en place un plan de mise à niveau des urgences qui vise à investir dans les infrastructures, dans les équipements, les ressources humaines,...". 

Le ministre assure qu'en plus de ce plan, son département cherche à réduire la pression sur les urgences en renforçant le parcours de soins à travers "l'encouragement du recours aux médecins de famille et le renforcement du rôle de l'hôpital de proximité". 

Toutes les revendications sont à l'étude 

En 2018, les grèves et les sorties médiatiques des médecins du secteur public ont été des plus virulentes, à l'instar d'autres catégories des professionnels de la santé. Ils défendent des revendications et estiment que le ministère ne les écoute pas ou n'est pas assez réactif. 

Anas Doukkali refuse de parler de tensions. "Les revendications de toutes les catégories professionnelles des métiers de la santé (public ou privé) sont sujets à discussion et débat", avance-t-il en expliquant qu'il existe trois types de revendications. 

"En ce qui concerne les revendications qui relèvent de la responsabilité directe du ministère, nous nous sommes engagés à les appliquer dans les meilleurs délais", promet-il sans entrer dans les détails. 

"Les revendications sans impacts financiers relevant de plusieurs départements prennent plus de temps", ajoute-t-il.

Enfin, "les revendications interministérielles avec impacts financiers prennent encore plus de temps car elles sont discutées dans un cadre plus global, notamment le dialogue social". 

Pour répondre aux questions insistantes sur la situation des Ressources humaines, le ministre a répondu ainsi : "Je vous résume cette problématique en une phrase : il faut une reconnaissance des spécificités des métiers de la santé". 

Renouvellement de 33% des postes de responsabilité

Sur la question des ressources humaines, le ministre a expliqué dans son bilan que "le taux de renouvellement des postes de responsabilité au niveau central est de 33%". 

En plus, au titre de l'année 2018, ce sont 4.000 postes qui ont été mobilisés, répartis comme suit : 500 médecins généralistes, 14 chirurgiens dentistes, 22 pharmaciens, 2.700 infirmiers, 240 cadres techniques et administratifs.

La capacité d'accueil des instituts supérieurs des professions infirmières et des techniques de santé a atteint 6.450.

Le ministre cite aussi l'ouverture de 8 instituts de formation professionnelle dans le domaine de la santé. 260 étudiants y ont accédé. 

La généralisation de la couverture médicale est à 62%

C'est un des dossiers chauds sur lesquels le ministère de la Santé est attendu. Selon le bilan d'Anas Doukkali, le taux de couverture sociale de la population est de 62% dont 28% qui bénéficient du RAMED et 34% de l'AMO. 

Le RAMED compte plus de 12 millions de bénéficiaires à fin octobre 2018, ce qui représente plus de 5 millions de familles dont 91% en situation de pauvreté et 9% en situation de vulnérabilité. 

En ce qui concerne l'AMO, le ministre avance que plus de 76.140 étudiants en ont bénéficié depuis l'entrée en vigueur de la loi 12-116 et son décret d'application 2-18-513, au début de l'année universitaire 2017-2018.

Le système de protection sociale pour les migrants a quant à lui permis à près de 5.0000 migrants d'accéder aux soins de santé. 

Les indépendants ne sont pas en reste. Les décrets d'application de la loi 98-15 relative à l'AMO des indépendants ont été publiés et les négociations avec les différentes professions sont en cours. 

Voici le document de la présentation du ministre de la Santé.

 

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