Climate Change Performance Index 2019: le Maroc est classé 5e au niveau mondial
Le Maroc occupe la 1ère place en Afrique, la 1ère dans le monde arabe et la 5e dans le monde au classement du Climate Change Performance Index (CCPI) 2019 qui évalue les efforts fournis par les pays, en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
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K. Kh.
Le 11 décembre 2018 à 13h39
Modifié 11 avril 2021 à 2h50Le Maroc occupe la 1ère place en Afrique, la 1ère dans le monde arabe et la 5e dans le monde au classement du Climate Change Performance Index (CCPI) 2019 qui évalue les efforts fournis par les pays, en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Dans l’indice 2019, la Suède est en tête du classement (à la 4e place en fait), les trois premières restant vides. Elle est suivie par le Maroc et la Lituanie. Le Maroc a donc gagné une place par rapport à 2018, pour devenir le deuxième pays le plus performant de l'IPC de cette année.
Les résultats de l’IPC 2019 illustrent les principales différences régionales en matière de protection et de performance climatiques dans 56 pays évalués et l'UE. Les classements sont définis par la performance agrégée d’un pays selon 14 indicateurs dans les quatre catégories: "émissions de GES", "énergie renouvelable", "consommation d'énergie", et "politique climatique", une rubrique politique de l'indice qui est unique au monde.
Aucun pays n’a réalisé une performance suffisamment bonne pour avoir, cette année, la mention "très bien". C'est pour cela qu’aucun pays n’a atteint l’une des trois premières places du classement jusqu’ici.
Le groupe des pays à performance intermédiaire comprend entre autres la France, le Mexique, l'Allemagne et la République tchèque. L'Indonésie, l'Autriche et la Nouvelle-Zélande se trouvent parmi les pays les moins performants, notés "mauvais".
L’Arabie saoudite, les Etats-Unis, l’Iran, la République de Corée et le Taipei chinois se classent aux derniers rangs, avec des scores mauvais ou très mauvais dans presque toutes les catégories.
Publié lundi 10 décembre par le think tank environnemental Germanwatch et le réseau CAN Europe, le rapport note que "le Maroc a considérablement augmenté la part des énergies renouvelables dans sa production d'énergie, au cours des cinq dernières années, et en a développé de nouvelles capacités".
"Avec la connexion de la plus grande centrale solaire au monde (Noor, NDLR) et de plusieurs nouveaux parcs éoliens au réseau électrique, le pays est en voie d'atteindre son objectif de 42% de capacités d'énergie renouvelable installées en 2020 et de 52% en 2030", ajoute les auteurs du rapport.
"En outre, le Maroc a reçu la mention 'bien' dans la catégorie émissions de GES, en raison de son faible niveau d'émissions de GES et des NDC ambitieuses (Nationally Defined Contributions/Contributions définies au niveau national), et dans la catégorie 'politiques climatiques'", poursuit le document.
Comme expliqué ci-dessus, les trois premiers rangs du classement ont été laissés vides par Germanwatch, puisque aucun pays ne fait assez pour prévenir les risques du changement climatique. La Suède occupe pour sa part la 4e position avec un score de 76,28, suivie par le Maroc (70,48), la Lituanie (70,47), la Lettonie (68,31), le Royaume-Uni (65.92), la Suisse (65,42) et Malte (65,06).
L'Egypte est classée 24e avec un score de 57,49, l'Algérie est 47e (42,10), et les Etats-Unis sont 59e (18,82). L'Arabie saoudite occupe la 60e et dernière place, avec un score de 8,82.