Des dizaines à des centaines d'élèves dans toutes les villes du Maroc manifestaient depuis mercredi 7 novembre dernier - jour de la reprise des cours- contre le maintien de l'heure d'été GMT+1.

Certains se plaignent de la réduction de la durée de pause, alors que celle-ci est maintenue à deux heures, et d'autres, qui font de longs trajets, se plaignent de démarrer la journée alors qu'il fait encore nuit, et de rentrer dans le noir le soir.

Des étudiants qui finissent les cours à 19h disent quant à eux ne plus avoir le temps de travailler une fois rentrés. Des sources informées nous ont signalé la présence d'éléments perturbateurs dans les rassemblements. 

En effet, lundi 12 novembre, date d'entrée en vigueur des nouveaux horaires fixés par les académies régionales, les manifestations ont été violentes à Rabat. Au début ils étaient une dizaine devant le parlement. Ensuite, ils sont devenus une centaine. La situation a dégénéré, et les manifestants sont devenus plus violents: insultes, injures... Des personnes ont même brûlé le drapeau du Royaume, et d'autres l'ont piétiné, comme le montrent des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. 

Répondant à une question orale au parlement lundi 11 novembre, le ministre de l'Education nationale, Said Amzazi, a expliqué que des personnes étrangères au système éducatif encouragent les élèves à ne pas assister aux cours et à sortir dans la rue. Il a appelé les parents et les enseignants à encadrer les étudiants.

Contactée par Médias24, une responsable au sein du ministère nous confirme que ces personnes qui manipulent les étudiants ne sont pas des enseignants ni des directeurs ni des syndicalistes. 

Elle nous indique également que "de nouvelles manifestations ont eu lieu ce mardi matin dans quelques villes (sans donner de précisions), mais qu'il s'agit de cas isolés. Tout est rentré dans l'ordre cet après-midi". 

M. Amzazi a également indiqué au parlement qu'après l'adoption des nouveaux horaires scolaires, les directeurs des Académies régionales d'éducation et de formation (AREF) ont mené d'importantes campagnes de communication auprès des écoles. 

Notre source nous indique également que des réunions ont été organisées avec les associations des parents d'élèves. Les parents et les étudiants sont donc sensibilisés à ces changements. 

"A présent les cours se déroulent normalement" selon notre interlocutrice, qui note toutefois que "depuis mercredi dernier, il y avait plusieurs élèves qui rejoignaient leurs classes".

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