Au niveau de tout le secteur bancaire, les dépôts de la clientèle ont progressé de 3,4% à fin juin 2018 par rapport à la même période en 2017, à 898,4 milliards de DH, selon les données du GPBM (Groupement des banques).

En parallèle, les dépôts de CIH Bank (en social, sans compter les filiales) se sont améliorés de 22,9%, à 31,8 milliards de DH.

Ce sont donc 5,9 milliards de DH qui sont venus s’ajouter dans les comptes de la banque, correspondant à un accroissement de 16,7% des dépôts à vue (non rémunérés), à 23,1 milliards de DH, et de 43% des dépôts à terme.

La part de marché de la banque a donc progressé de 50 points de base, passant à 3,5%.

Plusieurs facteurs ont contribué à cette performance. CIH Bank a ouvert 10 nouvelles agences (le réseau compte désormais 277 points de vente), recruté 137.000 clients et placé 244.000 nouveaux produits (comptes chèque, sur carnet, cartes, bancassurance).

La banque profite de ses dernières innovations pour attirer la clientèle (gratuité pour les moins de 30 ans et les femmes, suppression des dates de valeurs…) et se montre agressive en matière de rémunération pour collecter les dépôts à terme.

Une part de marché de 4,8% sur les crédits

La performance est au rendez-vous également sur le volet des crédits. Au 30 juin, le secteur bancaire affichait une croissance de 4,5% en glissement annuel à 747,6 milliards de DH. En face, CIH Bank a réalisé une progression de 11%, pour un encours de crédits de 35,8 milliards de DH.

Cette prouesse est à lier à la forte augmentation des crédits au secteur hors immobilier (+32%, à 11,2 milliards de DH), segment sur lequel la banque rattrape son retard dans le cadre de sa stratégie de migration vers une banque universelle.

Les crédits au secteur immobilier, cœur de métier historique, ont, eux, crû de 3,4%, à 24,6 milliards de DH.

In fine, la banque a amélioré sa part de marché sur les crédits de 24 points de base, à 4,8%.

Notons qu’avec ces réalisations, couplées à une baisse du coût du risque, CIH Bank est parvenue à hisser son résultat net social de 60%, à 231,7 MDH au premier semestre. Une forte hausse due également à la non récurrence du coût du contrôle fiscal comptabilisé en 2017. Hors cet élément exceptionnel, la croissance du bénéfice s’élève à 16%.