Après le duplex social de Résidences Dar Saada, le groupe Palmeraie Développement fait encore parler de lui et lance "Palmeraie Immobilier", une nouvelle marque d’immobilier haut standing. Objectif: «Démocratiser l’accès au marché du luxe», selon Mohamed Ben Ouda, directeur général du groupe. Le marché ayant atteint un stade de maturité avancé, l'opérateur cherche à se différencier en œuvrant sur la variable prix.

Le groupe propose notamment des villas à partir de 2,1 MDH, en agissant sur le coût de revient: les matériaux utilisés, les charges relatives aux prestations…

En fait, cette nouvelle marque est une fusion des marques "Palm Immo" (moyen standing supérieur) et "Palmeraie Luxury Living" (luxe).

Les projets en cours de réalisation passeront ainsi sous la nouvelle marque: Les Jardins de l'Océan II (Dar Bouazza), California Golf Resort (Bouskoura), Les Jardins de la Palmeraie III (Marrakech), Les Jardins de l'Agdal (Marrakech), Océan Palm (Dar Bouazza) et Palm Square (Casablanca). Ces projets affichent des taux de commercialisation avancés, variant entre 50% et 100%.

Le passage à la marque Palmeraie Immobilier va se concrétiser davantage avec le lancement de 5 nouveaux projets en 2018 :

La colline de l’océan: 180 lots de terrain villas de 200 à 300 m2 et 172 appartements haut standing de 98 à 165 m2.

Les triplex et duplex: une centaine de biens sur un terrain de 3,6 ha situé à Dar Bouazza

Jardin de la palmeraie: 259 villas d’une superficie de 275 m2 construits, le tout sur un terrain de 11 ha.

Les jardins de l’atlas: Petites villas de 2 à 3 chambres avec piscine privative 

La falaise de Ghandouri: Un hôtel et 120 villas jumelées de 200 m2, sur un terrain de 3,5 ha à Tanger

Ce changement de marque soulève toutefois quelques interrogations :

• Agir sur les prix n’impactera-t-il pas la qualité du produit final, des matériaux utilisés ?
• Cette baisse de prix ne suscitera-t-elle pas un scepticisme de la part des clients ?

Le groupe semble optimiste quant à l’effet qu’aura l’avènement de Palmeraie Immobilier. Selon M. Ben Ouda, une réduction des charges peut se faire sans impacter le niveau de qualité. Il suffit, selon lui, de rationaliser le choix des matériaux et des prestataires/fournisseurs.