La Cour suprême divisée sur le décret migratoire de Trump
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Le 26 avril 2018 à 10h40
Modifié 26 avril 2018 à 10h40La Cour suprême des Etats-Unis est apparue divisée en examinant, mercredi 25 avril, le décret anti-immigration du président Donald Trump, phase finale d'une âpre bataille judiciaire de 15 mois autour de cette mesure extrêmement controversée.
Majoritaires avec cinq sièges sur neuf, les juges conservateurs ont semblé plutôt convaincus par la thèse que M. Trump n'avait fait qu'user de ses prérogatives en décidant d'interdire le territoire américain, de façon permanente, aux ressortissants de six pays majoritairement musulmans.
Les quatre juges progressistes sont, eux, apparus davantage préoccupés par les accusations selon lesquelles ce décret ciblait les musulmans, alors que la Constitution américaine interdit la discrimination religieuse.
C'était la première fois que la haute cour consacrait une de ses audiences solennelles à une action politique emblématique du milliardaire.
Cette affaire est probablement aussi pour elle la plus importante de l'année.
Le texte en cause est la troisième mouture d'un décret qui avait provoqué une onde de choc mondiale en étant abruptement mis en vigueur par la Maison Blanche le 27 janvier 2017, une semaine après l'entrée en fonction de M. Trump.
Cette dernière version ferme les frontières américaines à environ 150 millions de personnes, ressortissants des pays suivants: Yémen, Syrie, Libye, Iran, Somalie et Corée du Nord.
Noel Francisco, l'avocat du gouvernement, a vivement lutté contre l'idée que cette mesure serait un "décret anti-musulmans".
"C'est une décision fondée sur la base d'informations recueillies par de multiples agences (fédérales)", a-t-il assuré, en ajoutant que ce n'était pas à la justice de s'en mêler.
Donald Trump soutient qu'il est libre de restreindre l'accès aux Etats-Unis s'il le juge nécessaire, au nom de la sécurité nationale.
Il martèle que le décret vise à empêcher l'entrée de "terroristes étrangers" en Amérique.
"L'exclusion d'étrangers est un acte politique", a ainsi affirmé M. Francisco. "Cela s'inscrit parfaitement dans le pouvoir du président".
(Avec AFP)
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