Pour sauver la Samir, ses salariés frappent à toutes les portes. Le front local de suivi de la crise a tenu, ce mercredi 14 mars, une rencontre avec Mustapha Bakkoury, président du Conseil de la région Casablanca-Setttat.

Durant la réunion, ont été évoquées "les pertes colossales" générées par l'arrêt de l'activité de l'unique raffinerie marocaine, par la disparition de milliers d'emplois ainsi que "la menace" que fait peser la situation sur " la sécurité énergétique du pays".

Une semaine plus tôt (7 mars), une centaine de salariés, de syndicalistes et d'activistes s'étaient donnés rendez-vous à Rabat, pour un sit-in devant le siège du ministère des énergie et des mines. Avec un mot d'ordre: la reprise de l'activité de la Samir, à l'arrêt depuis le 5 aout 2015.

Une reprise conditionnée par la cession du raffineur, qui, malgré les efforts du syndic judiciaire, n'a toujours pas trouvé preneur. Partant, les salariés appellent " le gouvernement à sa responsabilité dans l'encouragement de l'investissement", en facilitant la vente de la Samir.