Reportage: “C’est le moment du RNI“.
“Actuellement dans le champ politique, le RNI est le parti qui est dans la meilleure posture. Tous les autres partis sont divisés“, nous déclare un membre du bureau politique des Indépendants.
Reportage: “C’est le moment du RNI“.
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R. B.
Le 17 décembre 2017 à 13h29
Modifié 17 décembre 2017 à 13h29“Actuellement dans le champ politique, le RNI est le parti qui est dans la meilleure posture. Tous les autres partis sont divisés“, nous déclare un membre du bureau politique des Indépendants.
Cette déclaration a été faite dans le cadre d’une discussion informelle en marge du congrès régional du parti à Marrakech. “C’est le moment du RNI“, un peu la fenêtre d’opportunité, poursuit la même source. Le parti “agit en tous les cas comme une organisation parfaitement décomplexée“. Et qui s’affranchit du passé.
Le parti élabore son programme, renouvelle ses structures et confirme son positionnement de parti social-démocrate. Son programme sera une sorte de proposition de modèle de développement pour le Maroc.
A Marrakech samedi 16 décembre, puis à Dakhla dimanche 17 décembre, le RNI bouclera les 4e et 5e étapes de son périple régional. Celui-prendra fin en 2018, avec Agadir, censée devenir le fief du parti.
Dans la ville rouge, la salle du PGP est pleine, environ 500 personnes. Lorsque l’on donne la parole à la salle, les intervenants se bousculent, au sens littéral du terme. Ceux qui ont quelque chose à demander pour leur commune, ceux qui ont un avis sur le programme ou la situation politique, ceux qui critiquent un responsable local du parti, ceux qui ont envie de se faire remarquer.
Les interventions sont parfois passionnées ou virulentes. Le RNI semble avoir maintenant dans ses rangs ce qui fait vivre un parti: le militant de base. Il a ouvert les portes à ceux qui veulent faire de la politique. Il cible également les profils à fort potentiel.
Deux générations ou deux modèles sont présents. L’ancienne génération, qui prend parfois l’allure d’un héritage du passé. Et les nouveaux, jeunes ou moins jeunes, qui ont l’enthousiasme des nouveaux convertis.
La marge de progression est énorme. Dans la région de Marrakech, le parti a obtenu moins de 10% des voix exprimées aux législatives de 2016, 70.000 voix sur 755.000. Même proportion qu’aux législatives où 544.000 voix se sont portées sur lui (en décompte national) sur 5.578.000. Ceci sans compter ceux qui n’ont pas voté, soit qu’ils n’étaient pas inscrits, soit qu’ils étaient inscrits et ne s’étaient pas déplacés ou avaient voté blanc. Le RNI cible aussi ce réservoir “qui ne se reconnaît dans aucun parti“.
Dans sa proposition politique, il y a le positionnement, l’expertise que l’on prête à ses cadres, notamment dans la gestion des affaires économiques du pays. Les priorités qui ont été énoncées par Akhannouch rappellent que le parti veut se positionner sur la résolution des problèmes quotidiens des Marocains, sans “faire des incantations ni du populisme“.
Les trois priorités du parti sont la santé, l’emploi et l’éducation. Les deux derniers surtout sont des échecs du mandat Benkirane. Auxquels on peut ajouter le tourisme, désormais géré par un “tandem RNI-UC“. 5 années ont été perdues pour le secteur touristique, accuse un dirigeant des Indépendants.
Sur l’estrade, il y a Mohamed Kabbaj, patron de l’Université privée de Marrakech, Hassan Benomar, Mbarka Bouaida, Rachid Talbi Alami, Lamia Boutaleb très applaudie (si, si) et Aziz Akhannouch qui a prononcé une allocution de quelques minutes.
Le RNI a les dents longues, il vise 2021. Il travaille sur le long cours, on verra ce qui va en sortir.
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