Fusillade à Las Vegas: le bilan s'alourdit à 59 morts et 527 blessés
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Le 3 octobre 2017 à 9h30
Modifié 11 avril 2021 à 2h43Les Américains cherchent encore à comprendre pourquoi un mystérieux retraité, équipé de multiples fusils d'assaut, a mitraillé les milliers de spectateurs d'un concert en plein air à Las Vegas dimanche 1er octobre soir, les autorités ayant rejeté une revendication du groupe Da'ech.
Le bilan s'est encore alourdi en fin de journée lundi, passant à 59 morts et 527 blessés, établissant un sinistre record. Outre ceux touchés par balles ou par éclats de balles, beaucoup se sont blessés dans leur fuite.
Perché dans un étage élevé d'un hôtel surplombant le concert, le tireur était un Américain blanc de 64 ans, Stephen Craig Paddock, riche comptable à la retraite habitué des casinos. Il s'est suicidé avant que les policiers ne l'atteignent.
Il s'était minutieusement préparé. Les policiers ont retrouvé 16 armes de calibres différents dans sa chambre, la plupart des fusils d'assaut, vraisemblablement transportées dans plus de 10 valises, selon le shérif de la ville, Joseph Lombardo. Certains fusils étaient équipés de lunettes.
Son véhicule contenait du nitrate d'ammonium, un engrais qui peut servir à fabriquer des explosifs. A son domicile, un véritable arsenal comprenant des explosifs a ensuite été découvert.
Le FBI a rejeté la piste d'un attentat jihadiste, face à une revendication de l'organisation Da'ech qui a qualifié le tireur de "soldat", converti il y a quelques mois à l'islam et nommé dans leur communiqué "Abou Abdelberr l'Américain".
"Nous n'avons établi aucun lien à ce stade avec un groupe terroriste international", a déclaré l'agent spécial de la police fédérale Aaron Rouse.
Le bilan dépasse celui de la boîte gay d'Orlando en juin 2016, quand 49 personnes avaient péri sous les balles d'un homme ayant déclaré son allégeance à Da'ech.
Le président Donald Trump, lors d'une déclaration au ton grave à la Maison Blanche lundi 2 octobre matin, n'a évoqué ni la question des armes à feu ni celle du terrorisme.
"Notre unité ne peut pas être brisée par le mal, nos liens ne peuvent pas être défaits par la violence et, bien que nous ressentions de la colère face à l'assassinat insensé de nos compatriotes, c'est l'amour qui nous définit aujourd'hui", a-t-il déclaré sobrement.
Une minute de silence a été observée à la Maison Blanche, où les drapeaux ont été mis en berne, comme au Congrès.
Le dirigeant se rendra mercredi 4 octobre à Las Vegas.
(Avec AFP)
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