Evénements d'Al Hoceima: le Maroc répond à HRW

Le 18 septembre 2017 à 15h37

Modifié 11 avril 2021 à 2h43

La réponse du Maroc au dernier rapport de Human Rights Watch sur les événements d'Al Hoceima ne s'est pas fait attendre. Les autorités marocaines dénoncent "des allégations et des erreurs sans fondement".

Le rapport, publié le 5 septembre dernier, comprend des "allégations et des erreurs sans fondement concernant la gestion et le traitement, par les autorités publiques, des manifestations qu’a connues la région et ses environs", a affirmé la délégation interministérielle aux droits de l'homme (DIDH).

Les autorités marocaines "font part de leur rejet du contenu de ce document, compte tenu du fait que la méthodologie utilisée manque du professionnalisme et de l’indépendance nécessaires", souligne la DIDH, dans un communiqué.

Le contenu généraliste et non-documenté du rapport ne fournit pas de diagnostic réel de ces événements et ne contribue aucunement à la réalisation des objectifs qui sont la promotion et la protection des droits de l'homme, poursuit la même source. 

"L’éloge de l’action des autorités publiques intervient dans le cadre de la valorisation de l’esprit de responsabilité dont font preuve ces forces, toutes sections confondues", indique le communiqué de la DIDH.

Les autorités marocaines "n’acceptent pas qu’une organisation internationale qui prétend défendre les droits de l’homme discrédite, de manière systématique, l’indépendance et l'impartialité de la justice marocaine, qui a le plein pouvoir d'examiner la validité des allégations concernant tout abus qu'elle qu’en soit sa nature ou son auteur", souligne la DIDH.

Pour ce qui est des "garanties d’un procès équitable contenues dans le rapport, le communiqué souligne que ces conclusions erronées, hâtives et manquant de précision sont incompatibles avec les réalités et les faits juridiques qui confirment que l’arrestation d'un groupe de personnes est intervenue dans le sillage des manifestations de la province d'Al Hoceima en raison d’actes contraires à la loi qu’ils auraient commis.

Dans ce cadre, le parquet a tenu à superviser l’ensemble des procédures de l’enquête judiciaire et sa validité légale, de même qu’il a tenu à faire bénéficier les personnes arrêtées des droits garantis par la loi.

S’agissant de l’allégation selon laquelle certaines personnes arrêtées ont été victimes de violence et de torture, la DIDH affirme que les procédures juridiques nécessaires ont été prises immédiatement pour tous ces cas. Les cas de violence présumée ont fait l’objet d’examens médicaux (66 examens médicaux) et des enquêtes ont été ouvertes concernant 23 cas.

Les arrestations et les poursuites ont été engagées à la discrétion des procureurs et des juges d’instruction comme stipulé par la loi. Sur les 244 personnes inculpées, 185 d'entre eux sont en détention et 59 sont en état de liberté, tandis que les procédures lancées à l’égard de 20 autres personnes ont été abandonnées en l’absence de preuves les reliant à des actes criminels.

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