Washington menace Pyongyang d'une “réponse militaire massive”
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Le 4 septembre 2017 à 10h40
Modifié 11 avril 2021 à 2h42Donald Trump a dénoncé, dimanche 3 septembre, l'essai nucléaire "hostile" mené par la Corée du Nord, et le Pentagone a promis à Pyongyang une "réponse militaire massive" en cas de "menace" visant les Etats-Unis.
Peu après le test de cet engin qui était, selon Pyongyang, une bombe à hydrogène ou bombe H - "une réussite parfaite", selon la télévision publique nord-coréenne -, le général Jim Mattis, secrétaire américain à la Défense, est monté en première ligne.
Depuis la Maison Blanche, il a adressé une mise en garde solennelle au régime de Kim Jong-Un, tout en l'appelant à entendre les injonctions de la communauté internationale.
"Nous avons de nombreuses options militaires et le président voulait être informé sur chacune d'entre elles", a-t-il lancé à l'issue d'une réunion avec Donald Trump et son équipe de sécurité nationale.
"Toute menace visant les Etats-Unis ou ses territoires, y compris Guam (dans le Pacifique, ndlr), ou ses alliés, fera l'objet d'une réponse militaire massive", a-t-il averti, le général Joe Dunford, chef d'état-major inter-armées des Etats-Unis, debout à ses côtés.
M. Mattis a aussi précisé que les Etat-Unis ne cherchaient en aucune manière "l'anéantissement total" de la Corée du Nord et a appelé Pyongyang à prêter attention aux mises en garde du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le Conseil, qui a déjà infligé en vain sept trains de sanctions à Pyongyang pour le contraindre à renoncer à ses ambitions nucléaires et balistiques, doit se réunir lundi 4 septembre matin en urgence.
Quelques heures auparavant, le régime nord-coréen avait publié des photos montrant son dirigeant Kim Jong-Un en train d'inspecter un engin présenté comme une bombe H (bombe à hydrogène ou thermonucléaire) pouvant être installée sur le nouveau missile balistique intercontinental dont dispose le régime.
Donald Trump, qui a dénoncé "des actions dangereuses pour les Etats-Unis", a laissé planer le doute sur ses intentions. A un journaliste qui lui demandait à la sortie d'une église s'il envisageait une réponse militaire, le président américain a répondu: "Nous verrons".
"La Corée du Sud s'aperçoit, comme je le leur ai dit, que leur discours d'apaisement avec la Corée du Nord ne fonctionnera pas, ils ne comprennent qu'une chose!", a lancé M. Trump sur Twitter à l'intention de son homologue sud-coréen Moon Jae-In, partisan d'un dialogue avec le régime de Kim Jong-Un.
Les experts estiment que l'option militaire contre le régime de Kim Jong-Un est extrêmement risquée, car elle pourrait provoquer une réaction en chaîne et un grave conflit régional.
La Corée du Sud a mené dimanche soir un exercice militaire impliquant des missiles balistiques en réponse à l'essai nucléaire nord-coréen, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
L'exercice a simulé une attaque sur le polygone d'essais nord-coréen, touchant "des cibles choisies dans la mer de l'est" ou mer du Japon, a indiqué Yonhap, citant l'état-major interarmes.
(Avec AFP)
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