Complexe Zenata. Ce que prévoit le cahier des charges

Le loyer mensuel passera à 100.000 DH minimum contre 10.000 DH dans l’ancien contrat. La résiliation pourra se faire à tout moment si l’intérêt général le dicte.

Complexe Zenata. Ce que prévoit le cahier des charges

Le 3 février 2017 à 18h18

Modifié 11 avril 2021 à 2h39

Le loyer mensuel passera à 100.000 DH minimum contre 10.000 DH dans l’ancien contrat. La résiliation pourra se faire à tout moment si l’intérêt général le dicte.

"Certains se félicitent du fait que le loyer mensuel passera de 10.000DH à 100.000 DH. Mais ce ne sont pas les 100.000 DH qui sont conséquents, ce sont les 10.000 DH qui étaient dérisoires", a tenu à souligner un élu ce vendredi 3 février lors de la session ordinaire du conseil de la ville.

Les 100.000 DH en question correspondent au loyer minimum fixé dans le cahier des charges pour l’exploitation du complexe Zenata, récupéré en novembre 2016 par la ville.

"Des critères comme les tarifs des prestations, de l’abonnement,… entreront en jeu pour le choix du soumissionnaire", nous a déclaré Abdelaziz El Omari, maire de Casablanca.

S’étalant sur une superficie de plus de 15.000 m2, ce complexe compte deux piscines, des salles multidisciplinaires, des espaces de fêtes, des terrains de mini-foot, ... 

Lors de la session du conseil, il a été décidé de revoir certaines clauses du cahier des charges. Il s’agit notamment du CA minimum des soumissionnaires. Il passera de 10 MDH à seulement 5 MDH, pour "élargir la cible", selon El Omari.  

La part reversée à Casa Patrimoine a également été revue à la baisse: 10% au lieu de 15% des recettes.

L’avance par l’exploitant de 2 MDH sera pour sa part supprimée du cahier des charges. En contrepartie, l’exploitant devra s’engager à garder tout le personnel en fonction.

Rappelons que cet équipement a été exploité pendant 25 ans par Atlantic Beach contre un loyer mensuel de 10.000 DH. Le contrat a été signé en 1990 pour une durée de 10 ans renouvelable par tacite reconduction. Pour éviter de tomber dans le même problème, la ville a introduit une clause dans le nouveau cahier des charges selon laquelle elle pourra résilier le contrat à tout moment si l’intérêt général le dicte.

D’autres biens communaux sont dans le viseur de la ville. Des jugements définitifs ont été prononcés en sa faveur. Les exécutions sont suivies par des cabinets d’avocats.

Il s’agit par exemple de la Sqala, du complexe Paradise, de l’ancien marché de gros du Belvédère. Le complexe Moulay Rachid a, quant à lui, été récupéré mercredi 31 janvier.

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