Ingérence russe: Le renseignement américain réitèrent ses accusations
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Le 6 janvier 2017 à 9h19
Modifié 6 janvier 2017 à 9h19Le bras de fer se poursuit entre les renseignements américains et Donald Trump. Les premiers ont répété, jeudi 5 janvier, que la Russie avait mené une campagne "aux multiples facettes" pour interférer dans l'élection américaine, en dépit du scepticisme affiché par le président élu.
Dans une audition très attendue devant le Sénat américain jeudi 5 janvier, le chef du renseignement américain James Clapper et le chef de l'Agence de la sécurité nationale (NSA), l'amiral Michael Rogers, ont maintenu les accusations qui ont mené la Maison Blanche à sanctionner la Russie notamment avec l'expulsion de 35 diplomates.
Toutefois, ils n'ont pas fourni de nouveaux éléments susceptibles de prouver l'implication russe, par rapport aux documents rendus publics le 29 décembre, lorsque la Maison Blanche avait annoncé ces sanctions.
James Clapper a souligné qu'il ne pouvait pas révéler plus d'informations, dans l'attente du rapport qu'a demandé le président Obama et qui doit être remis au Congrès dans les jours à venir.
Mais les services de renseignement maintiennent "que seuls les plus hauts responsables russes ont pu autoriser les vols et les publications de données liées à l'élection américaine", ont indiqué conjointement MM. Clapper et Rogers.
Pour M. Clapper, la Russie ne s'est pas contentée d'orchestrer le piratage des comptes électroniques du parti démocrate et la diffusion de ses e-mails, elle a mené une "campagne aux multiples facettes" pour interférer dans l'élection présidentielle, a-t-il affirmé devant les sénateurs. "Le piratage n'était qu'une part" de cette campagne, qui comprenait aussi "de la propagande classique, de la désinformation et des fausses nouvelles", a-t-il assuré.
Et les tentatives d'ingérence ne s'arrêtent pas aux Etats-Unis. Des tentatives pour "influencer l'opinion publique en Europe et en Eurasie" auraient également eu lieu. Les activités russes visent à "saper la confiance du public dans les institutions et la confiance dans l'information, les services et les institutions", a-t-il dit.
Le directeur du renseignement américain, qui s'apprête à prendre sa retraite et n'aura donc pas à travailler avec le nouveau président, a critiqué, en termes voilés, les propos de Donald Trump mettant en doute le diagnostic des services de renseignement américain sur l'implication de Moscou. "Il y a une différence entre sain scepticisme et médisance", a-t-il souligné, en réponse à une question posée par un sénateur sur l'impact sur la communauté des espions américains des déclarations de Donald Trump.
(Avec AFP)
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