C'est indiscutablement un événement et une grande réussite.

En marge de la COP22, le Maroc a réussi à organiser un sommet africain.

Ce sommet s'est ouvert en milieu de journée à Marrakech, au Palais des congrès, sous la présidence du Roi Mohammed VI.

Il s'agit d'un sommet consacré à l'action climatique, intitulé le Sommet africain de l'action, ou "Africa Action Summit".

50 Etats africains participent à ce sommet, dont de nombreux chefs d'Etat ou de gouvernement, selon une source officielle marocaine. Plus de 20 chefs d'Etat ou de gouvernement sont présents, parmi lesquels ceux de Côte d'Ivoire, Kenya, Nigéria, Guinée équatoriale, Rwanda, Soudan, Congo, Gabon, Libéria, Mali, Rwanda et Burkina Faso. 

L'Algérie est représentée par son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Laâmamra.

Ban Ki Moon, François Hollande et John Kerry sont également invités à s'adresser au sommet. 

Elle permettra d'évaluer l’avancement des initiatives et des projets structurels en vue de renforcer la résilience du continent face aux menaces climatiques.

Il s’agit notamment de l’Initiative africaine pour l’adaptation (IAA), de l’initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture africaine (AAA) lancée par le Maroc, de l’initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (GMVSS), de l’initiative pour la Sécurité, la stabilité et la soutenabilité africaine (SSS) lancée par le Maroc et le Sénégal, de l’initiative pour la Résilience rurale (R4) et celle pour les forêts dans la région Méditerranée et du Sahel (AFMS).

Elle inclura les mécanismes à mettre en place pour soutenir et accélérer la mise en œuvre de ces programmes phares et mobiliser les financements nécessaires pour renforcer la capacité d’adaptation du continent et pour garantir la sécurité alimentaire, préserver son capital naturel et sa biodiversité et limiter les migrations climatiques.

2. Pour une Afrique émergente et durable

La deuxième thématique permettra aux dirigeants du continent de confirmer leur conviction que la lutte contre le dérèglement climatique constitue une opportunité pour accélérer le développement en Afrique, sobre en carbone et à visage humain.

Dans ce cadre, le continent s’engage à saisir les opportunités offertes par la transition énergétique, la croissance verte, l’économie circulaire ainsi qu’au niveau de l’innovation technologique et des modes de production.

Seront également évoqués, l’évolution et les perspectives d’accélération des initiatives en faveur du développement durable du continent à l’instar, notamment, de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER), de l’initiative pour la Conservation de l’écosystème du Bassin du lac Tchad (ICEBLT), de l’initiative pour une Croissance bleue ou encore de l’initiative pour la réalisation d’un Couloir africain de l’énergie propre (ACEC).

Le programme du sommet

Voici le déroulé du sommet:

-  Projection du mini-documentaire AFRICA WE WANT

-  Discours du Roi Mohammed VI

-  Allocution du Président de la République de Guinée, M. Alpha Condé

-  Allocution du Président de la République du Sénégal, M. Macky Sall

-  Débat général

Seront invités à prendre la parole, les chefs d’Etat et de gouvernement porteurs ou coordonnateurs africains des Initiatives du continent pour introduire des projets structurants en particulier dans les domaines des énergies renouvelables et d’accélération de l’électrification, de l’eau, de l’agriculture et notamment son volet adaptation, du développement des écosystèmes en particulier dans la zone du Lac Tchad ou encore du renforcement des capacités institutionnelles et humaines, etc...

- Lecture de la Déclaration devant de Hauts représentants des partenaires de l’Afrique : France, États-Unis, Chine, Japon, Inde, Conseil de Coopération du Golfe (CCG), Union européenne, ONU, Banque mondiale et Banque africaine de développement.

- Allocution du Président de la République française, M. François Hollande

- Allocution du Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon

-  Allocution d’un Représentant du Conseil de Coopération du Golfe

- Allocution du Secrétaire d’État américain, M. John Kerry