La victoire de Clinton en nombre de voix relance le débat sur le système électoral américain
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Le 14 novembre 2016 à 10h00
Modifié 14 novembre 2016 à 10h00La défaite de la démocrate Hillary Clinton face au populiste Donald Trump est d'autant plus amère pour ses partisans qu'elle a gagné en nombre de voix mais pas en nombre de grands électeurs, relançant le débat sur une réforme du système électoral américain.
L'ancienne secrétaire d'Etat a perdu l'élection présidentielle, dont le résultat est décompté Etat par Etat, mais au niveau national, elle a obtenu, à ce jour, environ 400.000 voix de plus que son adversaire, selon des résultats provisoires publiés par les médias américains.
Une goutte d'eau à l'échelle des quelque 130 millions de bulletins glissés dans les urnes, mais qui lui permet de s'enorgueillir d'avoir été davantage plébiscitée. Quelque 60,4 millions d'Américains l'ont choisie, 60 millions ont préféré Donald Trump.
Au suffrage direct, l'ancienne Première dame aurait donc été élue à la Maison Blanche (48% contre 47%).
Mais aux Etats-Unis, c'est le nombre de grands électeurs, attribué dans chacun des 50 Etats et dont le nombre varie en fonction de la population, qui détermine la victoire finale. Emporter par exemple la Californie, Etat le plus peuplé, assure 55 grands électeurs au vainqueur, quand bien même la victoire se serait jouée dans un mouchoir de poche.
De ce fait M. Trump a écrasé la course, remportant 290 grands électeurs contre 228. Il en fallait 270, soit la majorité des 538 en jeu, pour accéder au Bureau ovale.
"Cela pose la question: à quel point notre système est-il démocratique?", se demande Robert Schapiro, professeur de sciences politiques à l'université Columbia de New York. Si la règle de "une personne=une voix" est un pilier de la démocratie, le suffrage indirect à un tour modifie la donne, selon lui.
Ce système "affaiblit le principe d'égalité politique", a renchéri samedi 12 novembre sur CNN Douglas McAdam, professeur de sociologie à l'université de Stanford.
(Avec AFP)
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