La plupart des partis politiques au niveau de la préfecture de Marrakech parient sur des figures chevronnées pour pourvoir les neuf sièges réservés aux trois circonscriptions de la préfecture lors des élections législatives du 7 octobre, tandis que d'autres formations n'ont pas pu couvrir toutes les circonscriptions.

A l’instar des précédentes échéances locales et législatives, le scrutin du 7 octobre sera marqué par une forte concurrence entre ces candidats qui représentent, principalement, le parti Authenticité et Modernité (PAM), le Rassemblement national des indépendants (RNI) et le Parti de la Justice et du développement (PJD), rendant ainsi aléatoire tout pronostic en dépit de la forte implantation de ces candidats au niveau local.

Selon les observateurs de la scène politique locale, la décision de ces partis de parier sur les mêmes figures, bien que certains parmi elles étaient candidates pour le compte d'autres formations politiques lors des précédentes élections, s'explique principalement par l'expérience qu'ils ont accumulée au cours des échéances passées et par leur forte implantation au niveau local.

Font partie de ces figures chevronnées:

-le parlementaire et président du Conseil communal de la ville de Marrakech, Mohamed Larbi Belcaïd et le parlementaire et président du Conseil de l’arrondissement de Marrakech-Médina, Younès Benslimane, têtes de listes du PJD aux circonscriptions de Ménara et Médina-Sidi Youssef Ben Ali,

-l'ancienne maire de la ville ocre et présidente du Conseil national du PAM, Fatima-Zahra Mansouri, la parlementaire et présidente du Conseil préfectoral de Marrakech, Jamila Afif, et le parlementaire et président du Conseil de la commune rurale Agafay, Omar Khafif, têtes de listes du PAM aux circonscriptions de Médina-Sidi Youssef Ben Ali, Guéliz-Annakhil et de Ménara,

-ainsi que du coordinateur régional du Rassemblement national des indépendants (RNI), Abdelaziz Banine et de l’ancien conseiller parlementaire et conseiller communal, Ismael El Mghari, tête de liste du parti RNI aux circonscriptions de Ménara et Médina-Sidi Youssef Ben Ali.

Face à la forte présence de ces partis précités,  qui ont une importante représentativité au sein du Parlement, l'Union constitutionnelle qui marquait de son empreinte toutes les échéances électorales qu'a connues le Maroc et dont la ville de Marrakech constituait l'un des fiefs, s’est contentée d’une seule liste au niveau de la circonscription de Ménara.

S'agissant de la présence féminine, ces échéances connaissent la participation de six femmes têtes de listes, à savoir Fatima-Zahra Mansouri et Jamila Afif du PAM, Aziza Rafouk du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Fatima Zerouali du Parti de la renaissance et de la vertu (PRV), M’Barka Nachid, tête de liste du Parti du mouvement démocratique et social (MDS) et Najia Boujane, du Parti de la gauche verte (PGV).

Par ailleurs, le nombre des listes en lice aux élections législatives du 7 octobre prochain au niveau de la préfecture de Marrakech, s’est élevé à 41 listes pour pourvoir neuf sièges. Elles sont réparties sur trois circonscriptions, à savoir Médina-Sidi Youssef Ben Ali (14 listes), Guéliz-Annakhil (13 listes) et Ménara (14 listes).

Ces listes représentent 20 partis politiques, à savoir le PJD, le PAM, le Parti de l’Istiqlal (PI), le Rassemblement national des indépendants (RNI), Alliance Al Ahd et du renouveau, Parti de la réforme et du développement, le Front des forces démocratiques, l’Union socialiste des forces populaires (USFP), le Mouvement populaire (MP), la Fédération de la Gauche Démocratique, le parti des Néo-démocrates, l’Union marocaine pour la démocratie (UMD), le Parti Al Amal et le PPS.

Sont en lice aussi le Parti de la gauche verte, le Mouvement démocratique social, le Parti de l’environnement et du développement durable, la Renaissance et la vertu, l’Union constitutionnelle (UC) et le Parti de la Société démocratique.

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