Réseaux sociaux: L'UE va surveiller les entreprises qui collectent des données personnelles
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Le 29 septembre 2016 à 15h50
Modifié 29 septembre 2016 à 15h50La commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, va "surveiller de très près" les entreprises qui collectent et utilisent des données personnelles, comme Facebook, WhatsApp ou Google, pour éviter toute entrave à la concurrence, a-t-elle prévenu jeudi 29 septembre.
"Je vais surveiller de très près la manière dont les entreprises utilisent les données", a affirmé la Danoise, qui n'a pas hésité depuis son arrivée en 2014 à s'attaquer aux géants de l'informatique et d'Internet comme Google ou Apple. "Les compagnies qui utilisent des mégadonnées (ou "big data") doivent respecter les règles", a-t-elle dit.
Nous "cherchons à déterminer si nous avons besoin de commencer à examiner les fusions incluant des données valorisables, même si les entreprises qui possèdent (ces données) n'ont pas un chiffre d'affaires important", a-t-elle ajouté.
La Commission a ainsi entamé début septembre des discussions avec Facebook, qui avait annoncé quelques jours plus tôt une modification de la politique de confidentialité de son application de messagerie WhatsApp, rachetée en 2014.
Les données personnelles récoltées sur WhatsApp sont désormais utilisées pour proposer une publicité ciblée aux utilisateurs sur les autres applications du groupe comme Facebook ou Instagram.
"Nous sommes en contact avec Facebook sur cette question", a affirmé un porte-parole de Mme Vestager.
"Ce que nous ferons avec les réponses obtenues reste une question ouverte. Chaque chose en son temps", avait déclaré Margrethe Vestager le 9 septembre à Bloomberg.
Son prédécesseur à la Commission européenne, l'Espagnol Joaquin Almunia, avait approuvé sans conditions le rachat de WhatsApp par Facebook en 2014, pour un montant final de 22 milliards de dollars.
Un rachat contesté à l'époque par des groupes de défense de la vie privée, qui craignaient un mauvais usage des données personnelles des utilisateurs.
La Commission avait répondu que seules les conséquences de la fusion sur le marché de la publicité en ligne avaient été étudiées, mais pas celles sur "la collecte ou l'analyse de données", ni Facebook ni WhatsApp n'étant à l'époque "actifs sur ces marchés potentiels".
L'Autorité de protection des données de la ville-Etat de Hambourg (nord), où est installé le siège allemand de Facebook et dont les décisions valent pour l'ensemble du territoire, a émis mardi une injonction administrative interdisant "dès maintenant à Facebook de rassembler et d'enregistrer les données des utilisateurs allemands de WhatsApp".
(Avec AFP)
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