Lors de l’émission télévisée "Daif el Oula" du 26 avril, El Omari a déclaré que cette réforme qui allonge la durée du travail à 63 ans, augmente les cotisations des fonctionnaires et baisse les pensions des retraités, n’était pas définitive.

"Avec cette réforme, les futurs retraités auront moins de temps pour profiter de leur retraite, car l’espérance de vie au Maroc plafonne à 70 ans. Ils n’auront que sept ans pour souffler et se reposer.

"De plus, les petits employés qui constituent la majorité du million de fonctionnaires disposeront de moins d’argent pour payer leurs médicaments, du fait de la baisse de leurs pensions", se prononce sans appel, Ilyas El Omari.

Selon lui, le gouvernement actuel n’a associé ni syndicats, ni associations ou société civile à ses décisions "douloureuses", qui ont été prises de façon unilatérale.

Interrogé sur ce que fera son parti en cas de victoire aux prochaines législatives, El Omari a déclaré que, chef du gouvernement, il n’hésiterait pas à revenir sur cette "prétendue réforme", en réunissant les acteurs intéressés par "un dossier lourd et mal géré".

Le secrétaire général n’a cependant  livré aucune piste ou solution pour redresser la situation financière des caisses de retraites.