Dans sa note relative aux indicateurs clés des statistiques monétaires pour le mois de mars 2016, la Banque centrale indique que le crédit bancaire a enregistré une progression de 1,3% en mars 2016, après 1,6% un mois auparavant. 

Par objet économique, les crédits à caractère financier ont accusé un repli de 3,3%, après avoir progressé de 5% en février, tandis que la baisse des facilités de trésorerie s'est atténuée de -4% à -1,2%. Concernant les crédits à l’équipement et de ceux à l’immobilier, ils se sont inscrits en décélération de 2,5% à 1,3% et de 0,9% à 0,7% respectivement. Quant aux crédits à la consommation, ils se sont accrus de 5,6% au lieu de 5,2%.

Par secteur institutionnel, le taux d’accroissement des crédits aux agents non financiers s’est inscrit en accélération de 1,8%, après 1,1% en février, une évolution qui résulte de la hausse de 5%, après 1,6%, des crédits alloués aux ménages et de la progression de 2% des prêts aux sociétés non financières publiques, après un recul de 0,3% en févier. En revanche, les crédits destinés aux sociétés non financières privées ont accusé un repli de 0,9%, contre une hausse de 1,4%.



Les données trimestrielles du crédit bancaire par branche d’activité font ressortir, en glissement annuel et comparativement à décembre 2015, une décélération du rythme de progression des concours alloués aux "activités financières" de 0,2%, après 18,2% et de ceux à la branche "agriculture et pêche", de 1,8%, après 12,1%, le trimestre précédent. 

En revanche, les concours aux industries manufacturières ainsi que ceux à la branche bâtiment et travaux publics, ont vu leur baisse s’atténuer de -30,5% à -21,6% et de -5,2% à -4,5% respectivement.



S’agissant des crédits accordés par les autres sociétés financières aux agents non financiers, ils ont accusé, en glissement annuel, une décélération de 3,2% en décembre 2015, à 2,5% en mars. Cette évolution recouvre essentiellement une décélération de 1,3%, après 1,9% des crédits alloués par les sociétés de financement et une atténuation de la baisse de ceux accordés par les banques offshores, de -13,6% à -10%.



Par secteur institutionnel, le ralentissement de ces crédits concerne tant les concours aux ménages de 3,2%, après 3,3%, que ceux aux sociétés non financières privées revenant à 1,9% au lieu de 3,1% un trimestre auparavant.