Les responsables du Hilton conduit par le manager tunisien Raouf Benchedli ont accueilli plus de 2.000 candidats aux postes de front office, middle management, hébergement, cuisine, housekeeping et accueil.

Selon Raouf Benchedli « le Hilton ouvre son premier établissement en décembre 2015 puis le second en juin 2016 pour un total de 700 chambres».  Avec le Hilton qui doit ouvrir dans le cadre du projet Qatari Diyar en 2017, cela fera un Hilton par an qui ouvre à Tanger durant trois années consécutives.

Hilton est présent dans 94 pays du monde avec plus de 4.300 hôtels et 715.000 chambres.

Des contrats sur 20 ans

«Pour les deux établissements de la baie de Tanger, les contrats de gestion de Hilton avec les propriétaires des murs portent sur une durée de 20 ans»  a précisé M. Benchedli à Médias 24. Raouf Benchedli, présent à Tanger depuis mai dernier, a auparavant travaillé pour Hilton à Dubaï, Tunis et Le Caire.

Hilton qui a été longuement présent à Rabat durant les années 1970-1990 revient au Maroc en inscrivant son retour dans la durée. Du côté de la chaîne américaine, on souligne cette semaine que d’autres projets sont à l’étude sur le Maroc.

Les deux premiers établissements Hilton sont de manière privilégiée situés au cœur du nouveau Tanger City Center face à la gare de la baie de Tanger qui accueillera le TGV. Un Royal Tulip classé cinq étoiles fait face à l’ensemble hôtelier américain. Un complexe cinématographique Mégarama et un centre commercial de catégorie internationale doivent y ouvrir leurs portes à la fin de cette année.

Cette tendance viendrait conforter le regain d’intérêt pour l’hôtellerie quatre et cinq étoiles au Maroc et sur la région de Tanger et Tétouan. Après l’ouverture de deux hôtels Farah et d’un Grand Mogador au cours des 24 derniers mois à Tanger, la région de Mdiq doit voir l’ouverture d’un Sofitel et d’un luxueux Ritz-Carlton à la veille de l’été 2016. Cet été, un Marriott est également en train de sortir de terre entre Marina Smir et Fnideq.

La qualité de la destination touristique marocaine dans son ensemble, le bon niveau de sécurité et le solide retour vers le Maroc du tourisme de moyenne et haut de gamme arabe devraient contribuer à un bon maintien des investissements et de l’activité au cours des prochaines années.