Reportage. Avec Younes Sekkouri, candidat du PAM à Témara

Café politique avec Younes Sekkouri à Témara, le jeudi 13 août. Voici comment le PAM cible les jeunes et comment le candidat voit l'avenir de la ville.

Reportage. Avec Younes Sekkouri, candidat du PAM à Témara

Le 15 août 2015 à 9h13

Modifié 15 août 2015 à 9h13

Café politique avec Younes Sekkouri à Témara, le jeudi 13 août. Voici comment le PAM cible les jeunes et comment le candidat voit l'avenir de la ville.

Jeudi 13 août fin de journée. Sur cette terrasse du centre ville de Témara, il fait frisquet. Quelques gouttes de pluie tombent, le ciel se couvre, aucun des jeunes ne bronche.

Une centaine de jeunes de la ville sont réunis autour de Younes Sekkouri, prochain tête de liste du PAM aux élections communales du 4 septembre. La campagne n’a pas commencé, elle ne démarre que le 21 août, au lendemain de la clôture des candidatures.

En jean et à l’aise, Younes Sekkouri parle de tout mais évite systématiquement les questions autour des élections. Ce n’est pas une réunion électorale, mais un “café politique“.

Il essaie et arrive parfois à se connecter aux jeunes en face, à créer un échange, une interactivité. Ces derniers semblent ravis qu’on les écoute. Ils sont demandeurs d’attention.

Quelques messages semblent passer: le pacte entre les jeunes et les politiques ne doit pas être basé sur l’intérêt matériel individuel et immédiat. Car, si c’est le cas, le pacte deviendra une relation clientéliste limitée aux "rares" qui obtiendront des avantages personnels. C’est un système qui conduit au mensonge et à l’inefficacité.

Sekkouri jette quelques données sur la gestion d’une ville: à la base, le budget, mais, pour construire un budget, il faut des ressources. Donc, la clé, c’est l’économie. Si nous arrivons à créer une dynamique, toute la ville en profitera et pas seulement les "rares" privilégiés qui auront construit une relation clientéliste.

Prenez votre destin en mains, lance l’orateur. Participer à la politique, ce n’est pas seulement voter, c’est intégrer un parti, c’est s’engager. Au PAM, bien sûr, cela n’avait pas besoin d’être précisé.

Les jeunes sont ravis, on leur tend un micro, on leur donne la parole, on les encourage à s’exprimer. Maria Sedrati, membre du bureau politique du PAM et candidate dans la région de Ain Aouda, est ravie, elle couve du regard Younes Sekkouri, qu’elle est venue soutenir car “il le mérite et il ira loin“.

Des jeunes interrogés par nos soins, ont du mal à se souvenir du nom du parti, ils hésitent puis lancent "tractour" (le tracteur). Le symbole du tracteur, qui trace le sillon, semble marquer les esprits plus que le concept "authenticité et modernité". Mais c’est pour cela que les symboles sont faits, pour être mémorisés.

Le discours de Younes Sekkouri était-il audible?

Le plus audible était certainement l’attitude. “Il est plus simple de parler aux gens avec le langage du cœur“. Le futur candidat du PAM envoyait un message de sincérité et de sérieux. Il a même utilisé le mot-fétiche du PPS et du PJD, le fameux al-maâkoul.

“Les élections locales sont des élections de la demande, pas de l’offre contrairement aux législatives“, estime Sekkouri, dans une courte conversation avec Médias 24 (vidéo ci-dessous).

La décision de l’électeur est une décision qui “résume“ les candidats  et les partis politiques. Le PAM se présente comme un parti qui permet aux gens de regarder devant, tout en étant ancrés profondément dans leur marocanité. C’est un parti ouvert sur le monde et sur toutes les composantes du Maroc. Je ne vois pas un autre parti qui offre tous ces ingrédients à la fois.

“L’authenticité est un mode d’existence, les gens se reconnaissent, ils se disent c’est le Maroc que je voudrais et que je souhaite pour mes enfants; c’est au-delà de ce que pourrait offrir un programme ou des promesses électorales“.

Dans son échange avec son jeune public, il passe plusieurs messages sur la jeunesse. La jeunesse est un atout. Par exemple, un jeune élu (suivez mon regard), ne sera pas “court-termiste“ comme le serait un politique en fin de carrière.

Pour ce qui concerne la gestion des villes, Sekkouri affirme qu’il voit bien ce qui est transversal dans la gestion communale et ce qui est spécifique à Témara et aux villes qui lui ressemblent.

Une ville au fort taux de croissance, située à proximité d’une capitale en pleine transformation ce qui encourage des comparaisons peu flatteuses. Le déficit en équipements est criant. Le pamiste sait que l’infrastructure est une priorité. Et l’animation aussi, car il n’est pire bombe à retardement que les jeunes désœuvrés. Mais il pense surtout donner un cachet, une visibilité à la ville, une personnalité forte, en faire une marque en quelque sorte, et créer, avec une vision sur le moyen et le long terme, une dynamique économique.

Rendez-vous en septembre, on saura si ce discours a été entendu.

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