Premiers détails sur la suppression des concours d’accès après le bac

EXCLUSIF. Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, nous livre les premiers détails concrets autour de ce projet.

Premiers détails sur la suppression des concours d’accès après le bac

Le 18 juin 2015 à 11h21

Modifié 18 juin 2015 à 11h21

EXCLUSIF. Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, nous livre les premiers détails concrets autour de ce projet.

Mardi 16 juin, Mme Jamila Moussali, la ministre déléguée auprès du ministère de l'Enseignement supérieur, a déclaré, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants mardi dernier que les concours après le baccalauréat pour accéder à différentes filières pourraient être supprimés.

Dans une déclaration à Médias 24, le ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi, confirme la réflexion qui semble très avancée, au sujet du changement du système de sélection pour accéder aux filières les plus demandées après le baccalauréat.

Le constat du ministère est clair: le système actuel de concours (par exemple celui de l’accès à la faculté de médecine),  n’est pas équitable. De plus, il constitue une charge pour les familles et également pour l'État.

L’idée consiste à réformer donc le système actuel, pour le remplacer par un classement national, selon les notes obtenues à l’examen du bac.

Chaque élève aurait une note finale, élaborée selon un coefficient de pondération. 80% de la note finale proviendra de l'examen national et 20% de l'examen régional. Ce n’est pas une décision, mais l’état de la réflexion actuelle.

Une base de données nationale va être mise sur pied, avec les notes de l'examen régional, puis celles de l'examen national.

Après avoir obtenu leur diplôme, les élèves effectuent une demande d’orientation, dans laquelle ils classent par ordre d'importance, leurs trois choix. Par exemple, médecine à Casablanca, ingénieur à l’EMI ou encore chirurgie dentaire.

Les ordinateurs du ministère vont alors saisir toutes les demandes, puis pour chaque filière, établir un classement des demandeurs en fonction de leur note finale. On applique alors le numerus clausus, c’est-à-dire on accepte le nombre d'étudiants prévu, en publiant en même temps une liste d’attente.

Lahcen Daoudi espère un débat national sur la question. Il voudrait éviter une réforme parachutée. 

Si la réflexion aboutit, la réforme entrera en vigueur en juin 2016, avec effet sur la rentrée 2016-2017.

Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!

Si vous voulez que l'information se rapproche de vous

Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsApp
© Médias24. Toute reproduction interdite, sous quelque forme que ce soit, sauf autorisation écrite de la Société des Nouveaux Médias. Ce contenu est protégé par la loi et notamment loi 88-13 relative à la presse et l’édition ainsi que les lois 66.19 et 2-00 relatives aux droits d’auteur et droits voisins.

A lire aussi


Communication financière

CTM : Rapport Financier Annuel 2023

Médias24 est un journal économique marocain en ligne qui fournit des informations orientées business, marchés, data et analyses économiques. Retrouvez en direct et en temps réel, en photos et en vidéos, toute l’actualité économique, politique, sociale, et culturelle au Maroc avec Médias24

Notre journal s’engage à vous livrer une information précise, originale et sans parti-pris vis à vis des opérateurs.