Ramid prend la tête de la lutte contre la traite des humains au Maroc
Le ministère de la Justice a présenté mardi un rapport sur la traite êtres des humains au Maroc. Une volonté de transparence et une réaffirmation de la volonté de lutter contre ce fléau.
Ramid prend la tête de la lutte contre la traite des humains au Maroc
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
N.N.
Le 5 mai 2015 à 17h31
Modifié 5 mai 2015 à 17h31Le ministère de la Justice a présenté mardi un rapport sur la traite êtres des humains au Maroc. Une volonté de transparence et une réaffirmation de la volonté de lutter contre ce fléau.
Le rapport sur la traite des êtres humains en 2014 indiquait déjà une forte volonté du gouvernement de lutter contre ce phénomène, malgré l’absence de législation spécifique. Cette détermination est toujours d’actualité puisque le Ministère de la Justice et des Libertés a lui-même requis une étude sur la question et a ensuite présenté les résultats ce mardi 5 mai.
Le retard pris dans cette lutte est cependant dû à l’absence de définition précise de la traite des êtres humains, malgré les rajouts au code pénal relatifs à la chose.
Le projet de loi 27-14 approuvé le jeudi 30 avril a prévu la protection des victimes, des témoins, des experts et des dénonciateurs : une faiblesse relevée dans le rapport de 2014.
La traite des êtres humains, ce sont les cas de travail forcé, d’esclavage, d’exploitation sexuelle, de réseaux de prostitution, d’exploitation d’êtres humains dans des situations précaires.
Le rapport de 2015 annonce par ailleurs peu de chiffres, mais ceux fournis sont frappants : sur 5000 Philippines installées au Maroc, 60% sont employées en tant que «bonnes» dans des familles marocaines, beaucoup victimes de violence. Sur les 7 cas où ces violences ont entraîné une intervention policière, un seul est arrivé aux tribunaux.
De même, alors que l’exploitation sexuelle des Marocaines se faisait en grande majorité dans les pays du Golfe, le rapport note entre 2010 et 2012, l’existence de 59 cas en Belgique, 47 en France, 36 en Inde, 30 aux Etats-Unis et 5 au Danemark.
Les autres phénomènes de la traite relevés par le rapport ne sont pas illustrés par des données quantitatives, à savoir l’instrumentalisation des immigrés subsahariens, l’instrumentalisation des passeurs vers l’Europe ou encore l’exploitation sexuelle et la prostitution des femmes et des enfants.
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!