Casablanca aura son parc archéologique fin 2016
Le projet de musée a été réétudié pour donner naissance à un parcours archéologique innovant.
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H.M.
Le 25 décembre 2014 à 17h15
Modifié 25 décembre 2014 à 17h15Le projet de musée a été réétudié pour donner naissance à un parcours archéologique innovant.
Cela fait bientôt un an qu’un contrat-programme régional pour le développement du tourisme dans le Grand Casablanca avait été signé, avec à la clef le lancement de 43 projets entre 2014 et 2020 pour un montant de 10 MM DH.
Parmi ces projets, figurait la création d’un musée archéologique dans la zone de Sidi Abderrahmane pour un montant de 40 MDH.
Aux dernières nouvelles, le concept a été revu et une nouvelle formule a été étudiée et validée par le ministère de la Culture: à la place du musée, le ministère construira un parc archéologique sur une superficie de 5 hectares, composé d’un centre d’interprétation archéologique et de deux parcours paysagers. Le montant d’investissement restera le même, soit 40 MDH.
Pourquoi avoir changé de concept ? « La ville de Rabat sera dotée d’un musée archéologique d’envergure, à savoir le Musée national de l’archéologie et des sciences de la terre, d’où l’idée de proposer un nouveau concept », nous confie Abdellah Alaoui, directeur du patrimoine au ministère de la Culture.
Le premier parcours (aller) d’environ 1.200 m mettra en scène les points culminants du site : Cap Chatelier, la grande falaise et la grotte des ours. Le second parcours (retour) comprendra 5 ateliers : initiation à la fouille archéologique, taille des outils préhistoriques, feu, chasse, sculptures et empreintes des animaux.
Le centre d’interprétation archéologique (environ 900 m²) comprendra une salle d’exposition permanente, un hall d’accueil, une boutique, un espace multimédia, un laboratoire, un bureau d’archives et une administration.
Selon M. Alaoui, l’objectif est de mettre en valeur les vestiges et les découvertes des sites préhistoriques de Casablanca, d’assurer de façon permanente la protection du site contre la poussée immobilière, de favoriser la recherche et les fouilles en cours et de sensibiliser le citoyen marocain à l’importance de ce patrimoine.
Pour Rabha Zahid, l’inspectrice régionale des Monuments historiques et sites de Casablanca, « le gisement de carrière Sidi Abderrahmane est l’unique site au Maroc à livrer des témoignages remontant à plusieurs stades de la culture acheuléenne marocaine. Les données actuelles permettent de situer ces vestiges entre 500 et 200.000 ans ».
Les travaux ont déjà démarré et devraient être achevés d’ici fin 2016, sachant que le financement est assuré par la société Sindipark dans le cadre de la convention d’aménagement de cette zone. D’ailleurs, l’offre du parc archéologique sera adossée à une offre « attraction » qu’est celle du projet Sindibad se trouvant juste en face et qui ouvrira ses portes au premier semestre de 2015.
Toutefois, la mise en exploitation du parc archéologique dépendra du relogement des ménages appartenant aux bidonvilles limitrophes au site.
Outre le site de Sidi Abderrahmane, quatre sites archéologiques sont répertoriés à Casablanca: le site de Ouled Hmida, Carrière Thomas, Ahl Al Oughlam et la Grotte des rhinocéros.
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