Zhor Baki victime de violences en plein jour dans le quartier Agdal
Après son passage sur Médi 1 Tv, invitée à l’émission Génération news pour discuter de la problématique du harcèlement la journaliste et militante Zhor Baki a été victime, ce mercredi de violences sur la voie publique.
![](https://static.medias24.com/content/uploads/2014/12/zhor_baki.jpg?x20870)
Zhor Baki victime de violences en plein jour dans le quartier Agdal
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Amine Belghazi
Le 10 décembre 2014 à 17h50
Modifié 10 décembre 2014 à 17h50Après son passage sur Médi 1 Tv, invitée à l’émission Génération news pour discuter de la problématique du harcèlement la journaliste et militante Zhor Baki a été victime, ce mercredi de violences sur la voie publique.
Son témoignage, publié sur Facebook, a suscité une grande indignation. Les faits se sont déroulés en plein jour, sur le boulevard Fal Ould El Oumeir à Rabat.
Zhor a été victime d’agressions multiples. «J’ai été victime de harcèlement sexuel, et de violence physique,» peut-on lire sur son profil.
Son témoignage est inquiétant: «alors que je marchais dans la rue, j’ai recroisé le harceleur. Je l’ai fixé du regard, et je me souviens très bien de son visage. J’ai poursuivi mon chemin, avant d’entendre, plus tard, quelqu’un m’appeler par mon prénom. Quand je me suis retournée, je l’ai vu en compagnie d’un ami à lui. Il m’a appelée pour s’assurer qu’il s’agissait bien de moi,» rapporte Zhor, avant de poursuivre: «quelques secondes plus tard, il est arrivé derrière moi, et m’a asséné un coup qui a failli me mettre par terre. Il s’est enfuit juste après le long du boulevard. »
Le plus étonnant dans ce récit reste, sans conteste, la réaction des passants. «Désorientée après le coup que j’ai reçu, j’ai regardé autour de moi les réactions des passants qui n’avaient l’air de ne se soucier de rien.» Pire, Zhor témoigne: «je me souviens encore des sourires espiègles de certaines personnes, de leurs rires moqueurs… et surtout de l’image de mon agresseur.»
Tout cela se passe dans la capitale du plus beau pays du monde, à Agdal, dans l’un des quartiers les plus calmes et les plus surveillés. A l’impuissance des victimes se mêle l’indulgence de l’opinion publique.
Dans cette équation, les médias ont leur part de responsabilité; donner une tribune aux défenseurs d’une thèse sexiste et rétrograde revient à attribuer une caution morale à leurs propos. Ce phénomène est encore plus grave lorsque les paroles des fauteurs de trouble investissent les médias publics. Ci dessous, l'émission de Médi1tv