Une convention pour promouvoir la dimension sociale de l'habitat
Une convention a été signée le 17 novembre entre le ministère de l’Habitat, le ministère de la Solidarité, l’Agence de développement social et le groupe Al Omrane. Cet accord vise à promouvoir la dimension sociale dans les politiques de résorption de l’habitat insalubre.
Une convention pour promouvoir la dimension sociale de l'habitat
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Amine Belghazi
Le 17 novembre 2014 à 15h21
Modifié 17 novembre 2014 à 15h21Une convention a été signée le 17 novembre entre le ministère de l’Habitat, le ministère de la Solidarité, l’Agence de développement social et le groupe Al Omrane. Cet accord vise à promouvoir la dimension sociale dans les politiques de résorption de l’habitat insalubre.
Une fois mise en œuvre, la convention permettra de renfoncer l’intervention et l’implication des acteurs locaux dans le processus d’intégration sociale, notamment en ce qui concerne les populations relogées dans le cadre d’opérations d’éviction ou de déplacements.
Il s’agit d’une démarche multi-aspects. Comme l’a souligné la ministre de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, Bassima Hakkaoui, «il faut prendre en considération différents critères lorsqu’il s’agit de déplacer des individus. Aux contraintes géographiques, s’ajoutent les contraintes d’ordre économique, social et psychologique, qui nécessitent un besoin d’intervention externe par le biais de l’Agence de développement social. »
Pour Abdellatif Bouazza, directeur de l’Agence de développement social, l’intérêt est d’obéir à une logique intégrée qui prend en compte, parmi ses composantes, l’aspect essentiel de l’insertion sociale par l’économie.» Pour ce faire, il bénéficie du soutien financier de l’Agence de développement française qui a alloué une enveloppe de 600.000 euros au titre d’une convention signée avec l’Agence de développement social.
Ce partenariat répond à un impératif, celui d’unifier les expertises respectives des départements et structures cosignataires. A ce titre, le directeur général du groupe Al Omrane insiste sur le renforcement des synergies entre le ministère de l’habitat et l’ADS.
D’ailleurs, le ministre de l’Habitat et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah n’a pas manqué de rappeler qu’«il ne peut y avoir d’adhésion des populations concernées que si elles sont intégrées en tant qu’acteurs du changement. Le succès de l’opération est également tributaire de la mise en place des structures d’accompagnement.»
Un point de vue partagé par Abdellatif Bouazza, directeur de l’ADS qui estime, dans une déclaration à Médias 24, que «le logement n’est pas une fin en soi. Ce qu’il faut entamer, c’est une approche participative, via l’intégration directe des citoyens et des associations de quartier dans le processus d’amélioration des conditions sociales des habitants. D’où l’importance de l’effort de conviction que nous devons produire à notre niveau» et d’ajouter: «il existe plusieurs exemples qui illustrent cette réussite. Celui de Hay Rahma en est un. Le quartier est doté d’un guichet unique centralisant l’ensemble des services. Notre rôle d’intermédiation a porté ses fruits.»
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!