Le flou autour de l’affaire CGI/CDG, dont les patrons sont en instruction judiciaire aux côtés d’autres membres du management, est pour le moins déconcertant.

Aucune communication officielle n’éclaire l’opinion publique sur ce qui est en train de se passer dans la plus importante institution financière du pays, au mépris du droit à l’information.

Les récentes informations sur la récupération des prérogatives de Mohamed Ali Ghannam et Anas Alami par d’autres collaborateurs ne satisfont guère les interrogations du public et de la presse.

Alors que la loi instituant la CDG régit tout cela, la reprise en main de la CDG par son secrétaire général, Said Laftit, reste entourée de flou et d’incertitude. Anas Alami a-t-il quitté la CDG ? Est-ce une absence provisoire ? On n’en saura rien.

Tant que la gestion de la chose publique souffre d’un déficit de gouvernance et d’absence de mécanismes de contrôle démocratique, ce désagréable épisode se reproduira encore.