Marrakech fait le plein de touristes en août (+15%)
Dans un contexte relativement difficile, marqué par le risque d’Ebola et la menace terroriste, Marrakech tire son épingle du jeu, grâce à ses marchés traditionnels : la France, la Grande-Bretagne, la Belgique, l’Italie et l’Allemagne.
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Bilal Mousjid
Le 23 octobre 2014 à 16h20
Modifié 23 octobre 2014 à 16h20Dans un contexte relativement difficile, marqué par le risque d’Ebola et la menace terroriste, Marrakech tire son épingle du jeu, grâce à ses marchés traditionnels : la France, la Grande-Bretagne, la Belgique, l’Italie et l’Allemagne.
L’embellie se poursuit pour la ville ocre. Le dernier tableau de bord fait état d’une progression de 7% pour les nuitées comme pour les arrivées pour la période allant de janvier à août 2014. La hausse est due notamment aux non-résidents avec 907.000 touristes, soit +9% que l’année dernière. En revanche, le taux d’occupation a stagné, s’établissant à 4 nuitées.
Les marchés traditionnels de la destination ont maintenu la tendance à la hausse, sauf la France, qui a stagné. Mais celle-ci continue d’occuper le haut du pavé avec 367.000 arrivées (les nuitées, elles, ont reculé de 5%), suivie du marché britannique avec +17% en arrivées et +24% en nuitées. Idem pour les marchés belge, italien, espagnol et allemand, qui ont progressé respectivement de 11%, 18%, 17% et 18%.
En août, les arrivées ont bondi de 15% et les nuitées de 8%, grâce surtout à la Grande-Bretagne, qui a connu une hausse de 20%, tandis que la France, le premier marché émetteur de la ville, a augmenté de 3% (53.000 nuitées).
Reste à savoir si cette tendance s’est maintenue en septembre et en octobre. En effet, après la décapitation de l’otage français en Algérie, et la polémique en France sur les zones à risque, des tour-opérateurs français ont expliqué que leurs réservations avaient chuté de 15 à 50% en octobre. Des chiffres démentis par les hôteliers marocains, qui, pour la plupart, qualifient la baisse de "mineure", ou insignifiante.
D’autres restent encore prudents, préférant attendre les mois à venir pour pouvoir mesurer l’impact sur les réservations. En tout cas, pour l’heure, la situation reste maîtrisable.
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