Assises du tourisme, le programme et les attentes des professionnels
Le programme des Assises du tourisme marocain a enfin été rendu public. Comme l’avait annoncé Médias 24, les thèmes retenus concernent la territorialité de l’offre, l’investissement et les financements des chantiers prévus dans la Vision 2020.
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Bilal Mousjid
Le 19 septembre 2014 à 16h47
Modifié 19 septembre 2014 à 16h47Le programme des Assises du tourisme marocain a enfin été rendu public. Comme l’avait annoncé Médias 24, les thèmes retenus concernent la territorialité de l’offre, l’investissement et les financements des chantiers prévus dans la Vision 2020.
Aérien, promotion, taxe aérienne, prime à l’investissement, gouvernance… autant de sujets qui devront être discutés le 29 septembre. Côté intervenants, on compte Lahcen Haddad, Mohamed Hassad, Aziz Rebbah, Mohamed Boussaid, Mohamed Kettani, président du groupe Attijariwafa bank, Abderrafie Zouiten, DG de l’ONMT ainsi que des professionnels du secteur. Que du beau monde !
« La commission va se réunir aujourd’hui pour détailler davantage le programme », annonce Lahcen Haddad à Médias 24. La commission réunit le ministère, la SMIT, l’ANIT, l’ONMT et la CNT.
Pour le ministre du Tourisme, il s’agit avant tout de faire le bilan de la vision, dont beaucoup d’objectifs peinent encore à se concrétiser, comme le plan Azur, les contrats-programmes régionaux – celui de Rabat attend toujours sa signature -, ou encore la fameuse prime à l’investissement.
« Avec tous les bouleversements qu’a connus le Maroc en 2011, c’est normal qu’il y ait des retards. Les problèmes sociaux étaient plus prioritaires aux yeux du gouvernement », analyse Fouzi Zemrani, opérateur et membre de le Confédération nationale du tourisme.
Une analyse somme toute raisonnable mais qui ne saurait expliquer tous les couacs de la stratégie 2020. « Nous avancerons lorsque les banques auront décidé de nous accompagner et lorsque la prime à l’investissement aura été mise en place. C’est un cercle vicieux », a souligné la présidente de l’ANIT Leila Haddaoui, lors d’une conférence de presse tenue lundi dernier.
D’où la conception des territoires touristiques, que l’on peut résumer ainsi : Découper le territoire pour gérer chaque région en fonction de ses besoins et de ses atouts. «L’enjeu est de faire émerger huit territoires touristiques compétitifs et complémentaires avec des positionnements clairs offrant un bon équilibre entre destinations balnéaires, destinations à vocation culturelle et destinations nature», souligne le ministère du Tourisme dans un communiqué parvenu à Médias 24.
«Les Assises permettront de lever l’ambigüité autour du découpage. Pourquoi a-t-on choisi huit territoires sur seize régions et dans quelle mesure cela renforcera-t-il la gouvernance ?», soutient Fouzi Zemrani.
La gouvernance tarde encore à se concrétiser. Annoncées en grande pompe au lancement de la vision 2020, les agences de développement touristique et la Haute autorité du tourisme, appelées à accompagner les régions et assurer la cohérence de la stratégie au niveau national, n’ont toujours pas été créées. Résultat : c’est l’attentisme qui règne !