Google parviendra-t-il à rendre l’homme immortel ?
Le géant du web serait-il en train de préparer l’homme du futur, celui qui aura vaincu la mort ? C’est du moins ce qu’affirme Laurent Alexandre, auteur de l’ouvrage La mort de la mort.
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Mohammed Berrahou
Le 28 août 2014 à 14h23
Modifié 28 août 2014 à 14h23Le géant du web serait-il en train de préparer l’homme du futur, celui qui aura vaincu la mort ? C’est du moins ce qu’affirme Laurent Alexandre, auteur de l’ouvrage La mort de la mort.
Repousser les limites physique et physiologiques humaines jusqu’à l’immortalité, tel est l’objectif de Google, connu pour porter les projets les plus fous. Dans cette optique, la société californienne investit dans ce que l’on appelle les NBIC (nano-technologies, biotechnologies, intelligence artificielle et sciences du cerveau) en préparant un projet dont le but est de « tuer la mort ».
L’entreprise a racheté ou créé un grand nombre de sociétés de ce secteur : DeepMind, Boston Dynamics ou Calico (California Life Company), qui est au cœur de cette nouvelle orientation de la firme californienne. Selon Lauren Alexandre, les dirigeants de Google ambitionnent d’allonger l’espérance de vie de vingt ans à l’horizon 2035. Pour atteindre cet objectif, ils ont débauché de hauts responsables de grands laboratoires, notamment chez Roche, et des spécialistes du vieillissement. Bien plus encore, ils ont confié leur programme d’intelligence artificielle à Raymond Kurzweil, futurologue et ardent défenseur de la cause transhumaniste.
Pour M. Alexandre, Google agit en secret et ne dévoile aucune stratégie concernant ce projet. Mais l’entreprise pourrait exploiter les travaux réalisés sur les animaux de la part des chercheurs de Harvard. Google travaillera sur l’inversion du vieillissement qui permettra parallèlement de lutter contre les maladies qui lui sont directement liées comme la maladie de Parkinson.
Vivre plus longtemps supposera de vivre avec des machines, d’après Lauren Alexandre. L’idée de Google est de télécharger un cerveau sur des circuits intégrés et de l’interfacer avec l’intelligence artificielle. Selon le directeur de développement de la firme, on installera dans l’avenir des implants intracrâniens qui « apporteront par exemple des réponses aux questions avant qu’on se les pose ». Les problèmes de santé seront dépassés à l’aide de centaine de nano-robots de la taille d’une cellule. Le corps humain serait ainsi maintenu en bonne santé et les défaillances humaines seront compensées.
Vers un combat homme-machine ?
Cette intelligence artificielle, qui n’arrête pas de se développer arrivera au point de rivaliser avec l’homme, voire de le dépasser. M. Kurzweil prévoit qu’elle dépassera l’intelligence humaine en 2029 et qu’en 2045, elle sera un milliard de fois plus puissante que les 8 milliards de cerveaux humains réunis ! Le célèbre physicien britannique Stephen Hawking et le fondateur de Microsoft, Bill Gates, s’inquiètent du développement de l’intelligence artificielle. Même le fondateur de DeepMind, filiale de Google, a admis qu’elle pourrait un jour décider de nous exterminer, selon M. Alexandre.
Reste à savoir si l’homme va accepter ce type d’invention, car toutes ces avancées peuvent paraître chimériques, illusoires, mais surtout immorales. Le dernier exemple vient des Google glasses, vivement critiquées pour leur atteinte à la vie privée des personnes.