Les ressources hydriques du Maroc suffisantes, selon Charafate Afilal
Malgré un taux de remplissage inférieur à celui de l'année 2013, les ressources hydriques du Maroc sont suffisantes pour subvenir à l'ensemble des besoins nationaux en eau potable et d'irrigation, selon la ministre déléguée chargée de l'Eau Charafate Afilal.
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Le 27 août 2014 à 13h39
Modifié 27 août 2014 à 13h39Malgré un taux de remplissage inférieur à celui de l'année 2013, les ressources hydriques du Maroc sont suffisantes pour subvenir à l'ensemble des besoins nationaux en eau potable et d'irrigation, selon la ministre déléguée chargée de l'Eau Charafate Afilal.
Contrôlées, les ressources hydriques du Maroc sont suffisantes pour subvenir à l'ensemble des besoins nationaux, a rassuré la ministre déléguée dans un entretien à la MAP.
La ministre a indiqué que le taux de remplissage des barrages nationaux, inférieur certes à celui enregistrée l'année dernière (9,06 milliards de m3 à la date du 22 août 2014 contre 11,36 milliards en 2013), demeure toutefois en mesure de satisfaire les besoins nationaux en eau potable et d'irrigation.
Des mesures contre la pénurie d'eau
Certaines régions du sud-est, notamment en milieu rural, ont connu des "anormalités très limitées" dans l'approvisionnement en eau, suite à quoi des mesures opérationnelles ont été prises à l'effet de contenir ces interruptions et de combler la carence, a indiqué la ministre.
Concernant la pénurie d'eau relevée dans certains bassins hydrauliques, la ministre a indiqué que les inondations survenues récemment à Agadir, l'érosion des sols et l'entassement de la boue ont entrainé des dysfonctionnements au niveau de la station locale de traitement des eaux.
Ce problème a été résolu et l'approvisionnement de la population locale en eau a repris son cours normal, a-t-elle assuré, faisant savoir que d'importants investissements vont être réalisés afin d'éviter la résurgence de telles dérives à l'avenir.
Sous contrôle, la situation actuelle ne suscite aucune angoisse, a rassuré la ministre, ajoutant que cela ne devrait surtout pas inciter au gaspillage de l'eau et à l'usage irrationnel des ressources hydriques.
Pour la Maroc, les eaux naturelles renouvelables par habitant se situent en deçà de la moyenne de 1.000 m3 par habitant qui est considérée comme le seuil d'éclosion des tensions et des conflits sur les ressources hydriques.
(Avec MAP)
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