Agrodep, un compromis entre Puech et Derham
Le long feuilleton du grave litige entre les deux actionnaires du groupe Agrodep semble toucher à sa fin. Un compromis a été signé jeudi 31 juillet. Ce compromis est une feuille de route pour une sortie de crise. Les détails.
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B.B.
Le 1 août 2014 à 14h26
Modifié 1 août 2014 à 14h26Le long feuilleton du grave litige entre les deux actionnaires du groupe Agrodep semble toucher à sa fin. Un compromis a été signé jeudi 31 juillet. Ce compromis est une feuille de route pour une sortie de crise. Les détails.
Le processus de médiation entre les actionnaires du groupe Agrodep, engagé avec l’appui du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime et le ministère de l’Intérieur a abouti, le jeudi 31 juillet 2014, à la conclusion d’un protocole d’accord pour un partage équitable du groupe entre les deux anciens associés Derhem et Puech, apprend-on auprès du ministère de l’Agriculture et auprès d’Agrodep.
Les termes de l’accord entre les associés Hassan Derham et Pierrick Puech associés à parts égales dans le groupe Agrodep, sont les suivants :
1. Dans un premier temps, ce partage porte sur une répartition des éléments physiques: Chacune des parties a choisi un ensemble d’actifs composé, dans les mêmes proportions, d’une station de conditionnement et de fermes de cultures maraîchères et arboricoles.
2. S’ensuivra un partage des sociétés du groupe en deux lots homogènes, intégrés et économiquement viables, en tenant compte du partage physique des fermes et stations ainsi que du passif des sociétés.
3. Pour clore le processus, il sera procédé à un partage à parts égales du passif externe et des créances envers les tiers, après leur recensement ainsi que des autres actifs non pris en compte dans les phases précédentes.
Sur le volet des ressources humaines, toutes les mesures ont été considérées dans le cadre du protocole d’accord conclu entre les parties afin de préserver au mieux les intérêts du capital humain employé par l’ensemble des entités du groupe, apprend-on auprès du ministère de l’Agriculture.
En définitive, ce processus se veut juste, équitable, rapide et définitif, garantissant, à terme, l’absence de tout lien comptable, financier, juridique ou opérationnel entre les parties. Il garantira surtout la sauvegarde des emplois et le sauvetage d’un fleuron de la production et des exportations agricoles.
Les parties ont également convenu d’instaurer une période transitoire durant laquelle un mandataire spécial a été fondé de pouvoir, notamment pour gérer les affaires courantes pour représenter et engager Agrodep et ses filiales durant cette période. Le mandataire qui sera une sorte d’administrateur provisoire, a été accepté par les deux parties. Aucune d’entre elles n’aura de pouvoir de décision.
Il y aura enfin une mini audit indépendante et dont les résultats sont acceptés à l’avance par les deux parties pour solder les comptes et savoir qui doit payer combien et à qui.
Le groupe a connu de grandes difficultés provoquées par le litige entre les associés et risquait d’être mis sous administration provisoire. L’accord qui a été signé jeudi n’a pas un horizon précis, mais engage le groupe sur la voie d’un sauvetage. Le groupe comprend une dizaine de sociétés et emploie 7.000 salariés.
(Avec communiqué)
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