#Ramadan Problems, quand le jeûne s’empare des réseaux sociaux
Les musulmans du monde expérimentent depuis une semaine déjà les joies (?) du jeûne préconisé durant le mois sacré. Une expérience spirituelle et physique qui n’échappe pas à la réalité d’un monde ultra connecté, nourri – et non uniquement une fois le soleil couché – aux milliards de publications sur les nombreux réseaux sociaux de nos quotidiens. Il semblait donc naturel qu’un #Ramadan Problems fasse à nouveau son apparition sur le net et explose cette année aussi bien sur la Twittosphère que sur Facebook, Instagram, Vine etc. souligne la BBC. Sous ce label virtuel, se partagent des expériences, des astuces, mais également des conseils. Une partie des échanges vise à fournir aux non-jeûneurs et non musulmans, une meilleure compréhension de ce qu’est le Ramadan, l’autre partie – et probablement la plus importante – concerne la gestion de la faim ! Il faut dire que le ton sur ces réseaux est tout sauf austère ou grave. Les commentaires postés sont ceux «de jeûneurs qui ne se prennent pas du tout au sérieux» précise au micro de la BBC, Uzma Atcha de Dubaï. Et d’ajouter: «Il s’agit seulement d’une façon de montrer que nous sommes des gens ordinaires qui traversent des difficultés similaires». Si le plus grand nombre de commentaires provient des Etats-Unis, Royaume-Unis, Pakistan, Canada, et Emirats Arabes Unis, il traduit également une tendance pour la journaliste et critique culturel Laila Alawa. Organisatrice de nombreux débats autour de ce hastag, la spécialiste assure qu’il s’y cache un désir de consolider un sentiment d’appartenance et également de fierté chez les musulmans du monde. A tort ou à raison, ce flux révèle à tout le moins une chose avec certitude, ces internautes ont… faim!
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H.O.M.
Le 7 juillet 2014 à 16h08
Modifié 7 juillet 2014 à 16h08Les musulmans du monde expérimentent depuis une semaine déjà les joies (?) du jeûne préconisé durant le mois sacré. Une expérience spirituelle et physique qui n’échappe pas à la réalité d’un monde ultra connecté, nourri – et non uniquement une fois le soleil couché – aux milliards de publications sur les nombreux réseaux sociaux de nos quotidiens. Il semblait donc naturel qu’un #Ramadan Problems fasse à nouveau son apparition sur le net et explose cette année aussi bien sur la Twittosphère que sur Facebook, Instagram, Vine etc. souligne la BBC. Sous ce label virtuel, se partagent des expériences, des astuces, mais également des conseils. Une partie des échanges vise à fournir aux non-jeûneurs et non musulmans, une meilleure compréhension de ce qu’est le Ramadan, l’autre partie – et probablement la plus importante – concerne la gestion de la faim ! Il faut dire que le ton sur ces réseaux est tout sauf austère ou grave. Les commentaires postés sont ceux «de jeûneurs qui ne se prennent pas du tout au sérieux» précise au micro de la BBC, Uzma Atcha de Dubaï. Et d’ajouter: «Il s’agit seulement d’une façon de montrer que nous sommes des gens ordinaires qui traversent des difficultés similaires». Si le plus grand nombre de commentaires provient des Etats-Unis, Royaume-Unis, Pakistan, Canada, et Emirats Arabes Unis, il traduit également une tendance pour la journaliste et critique culturel Laila Alawa. Organisatrice de nombreux débats autour de ce hastag, la spécialiste assure qu’il s’y cache un désir de consolider un sentiment d’appartenance et également de fierté chez les musulmans du monde. A tort ou à raison, ce flux révèle à tout le moins une chose avec certitude, ces internautes ont… faim!