Fruits & légumes : la FIFEL veut toujours aller devant la Justice européenne
Dans une analyse à chaud publiée dimanche en fin de journée par voie de communiqué, les producteurs marocains de fruits et légumes regroupés au sein de la FIFEL, maintiennent leurs revendications à l’égard de l’Europe.

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Le 23 juin 2014 à 12h32
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Dans une analyse à chaud publiée dimanche en fin de journée par voie de communiqué, les producteurs marocains de fruits et légumes regroupés au sein de la FIFEL, maintiennent leurs revendications à l’égard de l’Europe.
La remise en cause de l’acte délégué à travers un nouveau système n’est que justice. La profession maintient sa décision d’aller devant la Cour de justice de l’UE pour réclamer ses droits.
L’acceptation d’une proposition marocaine de révision du mode de calcul de la valeur forfaitaire n’est que justice. “Il ne s'agit en aucun cas d'une concession de la part de l'UE“, écrit la FIFEL dans son communiqué.
“La VFI mixte ou VFI prenant en considération tous les produits de segmentation de la tomate, les nouveaux circuits de distribution (grandes surfaces) et bien évidemment la moyenne pondérée , est un "DROIT" que nous avons toujours réclamé et qui a été bafoué par l'UE durant plusieurs années“.
La reconnaissance tardive de ce droit vient rappeler aux producteurs et exportateurs marocains que “des millions d'euros ont été injustement payés par les producteurs exportateurs marocains à l'UE à cause justement du fait que la dite VFI était calculée dans l'opacité totale pénalisant les opérateurs marocains“.
“Il n'y a que la méthode déductive (c’est-à-dire le calcul de la valeur en douane en fonction du prix réel) qui peut nous permettre de rester à notre niveau d'exportation actuel. Sinon l'origine Maroc perdra quelque 130.000 tonnes de son potentiel exportable, ce qui risque d'avoir des conséquences désastreuses sur le marché national et sur la rentabilité, et donc sur la continuité de l'activité. Ceci conduira forcément à la réduction des superficies, la perte des investissements réalisés dans le cadre d'une vision claire inscrite dans l'accord bilatéral entre le royaume du Maroc et l'UE, la perte de dizaines de millier d'emplois et la dégradation d'un secteur qui participe à absorber une partie du grand déficit dans la balance commerciale entre le Royaume et l'UE“.
Omar Mounir, vice-président et porte-parole de la FIFEL, déclare même à Médias 24 que la décision européenne est de “la poudre aux yeux“.
“La FIFEL salue tous les efforts déployés par les différents intervenants marocains dans ce dossier et en particulier ceux du ministère de l’Agriculture qui était toujours à nos côtés“.
Elle maintient son option validée jeudi dernier au cours d’une réunion interprofessionnelle à Agadir : le recours devant la justice européenne.
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Modifié 11 avril 2021 à 2h35