A l’ouverture sur la scène du théâtre National Mohammed V, le groupe des tambours du Burundi a offert un magnifique spectacle au grand bonheur du public national et étranger venu nombreux pour assister à la cérémonie d'ouverture.
La comédienne Hanane Fadili a animé la première partie de la cérémonie, avant de donner place au groupe mythique des Commodores.

Bouregreg: le saxophone et la trompette revisitent le jazz africain

Deux vétérans du jazz africain, le saxophoniste camerounais Manu Dibango et le trompettiste et cornettiste sud-africain Hugh Masekela avaient un rendez-vous, vendredi soir sur la scène de la vallée du Bouregreg, avec un public passionné de la musique africaine.

Du haut de ses 74 ans, Hugh Masekela, un compositeur de génie et un chef d'orchestre de renom a commencé le show avec ses chansons les plus connues en enflammant les spectateurs venus nombreux pour savourer un mélange musical fait de jazz et de rythmes africains.

Légende vivante de la musique sud-africaine, ce jazzman au talent et à la vie exceptionnels transporte les causes africaines dans les rythmes de sa musique.

Grâce à sa capacité d'improvisation créatrice et vivante, à ses gestes d'humeur et à des voix musicales qui lui sont propres, le groupe de Masekela a pu impressionner le public venu apprécier cet émerveillement musical poétique, rappelant la richesse de son répertoire qui mêle les chants des townships, les sons jazzy de Manhattan et les musiques traditionnelles Xhosa, Zoulou ou Swazi.

Peu après le début du spectacle, les sonorités du saxophone de Manu Dibango emplissent la scène, en faisant profiter l'assistance des multiples morceaux qui traversent avec succès tous les courants musicaux.

Avec l'élégance de Manu Dibango et l'esprit humoristique Hugh Masekela, le duo légendaire de la musique africaine a offert au public un show musical plein d'exotisme, permettant ainsi aux spectateurs de la scène de la vallée du Bouregreg de bouger et de se laisser happer par de longs morceaux.

Justin Timberlake fait danser les foules aux rythmes de la pop, une première à Rabat

Très attendue à Mawazine, la star américaine Justin Timberlake a ouvert vendredi soir à Rabat les festivités de cette grande manifestation musicale avec un concert hors pair, voire même "le show de la décennie!" comme aimaient le répéter tout au long de la soirée les milliers de ses fans qui ont fait le déplacement et qui n'ont pas hésité d'accompagner le "prince de la pop" aussi bien au chant qu'aux pas de danse qui font sa réputation.

Pour la première prestation, au Maroc, de ce chanteur et musicien au grand talent, Justin Timberlake qui est un habitué des concerts d'ouverture spectaculaires a réservé à ce beau public un spectacle à la mesure de ses attentes, sur la scène de l'OLM Souissi, haut lieu des concerts emblématiques et des rassemblements les plus populaires dans le cadre du "Festival Mawazine Rythmes du Monde".

Grâce à sa voix splendide et des titres incontournables issus de son dernier album The 20/20 Experience et de son ancien répertoire, en passant par les chansons de ses idoles "le Roi de la pop" Michael Jackson et "le Roi du Rock" Elvis Presley, Justin Timberlake a fait danser les festivaliers, toutes générations confondues, se disant véritablement impressionné par l'engouement du public marocain.

Le chanteur a clôt le spectacle dans l'euphorie générale en entonnant Mirrors, un des plus grands hits de son dernier album, The 20/20 Experience.

Sur la scène de l'OLM Souissi, dite internationale, le public aura rendez-vous, après Justin Timberlake, avec d'autres grands noms de la musique nationale et internationale, à l'image d'Alicia Keys attendue à la clôture, ou encore les stars Robert Plant, Ne-Yo et Stromae, des formations mythiques, telles que Kool & The Gang et IAM, ainsi que des interprètes aux talents immenses, à l'instar de Ricky Martin.

Mawazine : Kan Ya Makan...Il était une fois ou... par MAPTV_maroc

Kan Ya Makan... Il était une fois ou quand la flûte pleure la perte de l'Andalousie

Rallumer les étoiles de l'harmonie pour faire rêver ou pleurer la perte de l'Andalousie, tels sont les mots d'ordre du spectacle "Kan Ya Makan", donné, vendredi soir au Centre culturel la Renaissance de Rabat, par le groupe "Les amateurs de Musiques classiques", composé d'amoureux du patrimoine artistique marocain judéo-arabe.

Le spectacle, qui raconte en musique, poèmes et vidéos une métaphore de l'Andalousie de sa fondation à sa chute, a confirmé encore une fois que le répertoire musical renouvelé de ce groupe ne cesse d'impressionner le public.

Pour faire revivre ce moment de l'Histoire qui a vu se côtoyer les religions et les cultures dans le plus profond des respects, le groupe a interprété avec brio des chansons dites classiques, dans une version moderne et actualisée, rappelant à une assistance nostalgique et enchantée la grandeur de toute une civilisation qui a laissé des traces indélébiles dans la mémoire collective.

Puisque chaque histoire a un début, c'est le guitariste espagnol Nino Josele qui va rallumer les séquelles en proposant un voyage très profond dans l'ambiance paradisiaque de la culture andalouse, avant d'être rejoint par le musicien franco-algérien pour donner un dialogue musical à travers un agréable mixage entre la guitare et la Luth.

Cette tragédie musicale imaginée comme une métaphore d'El Andalous, est un spectacle autour de la flûte enchantée du talentueux marocain Rachid Zeroual accompagné du percussionniste Mohamed El Ouahabi, avec les chanteurs Alberto Garcia (France) et Jamal Nouman (Maroc), qui ont fait revivre un répertoire musical ancestral pour le plaisir de tous les amateurs du genre.

Il s'agit d'une compilation de thèmes ancestraux et de musiques médiévales, de flamenco, de malouf et de noubas, le tout présenté sous une forme nouvelle, sous la direction artistique du musicien Mehdi El Kindi et de l'actrice et metteur en scène Fatym Layachi.

Mawazine Manu Dibango est sur scéne par MAPTV_maroc

Un jeune trio maroco-syro-palestinien ouvre la programmation musicale orientale

Les chanteurs marocain Mourad Bouriki, syrien Nassif Zeytoun, et palestinien Mohamed Assaf ont ouvert vendredi soir la programmation orientale du Festival "Mawazine Rythmes du Monde" avec un concert inédit, fortement applaudi par le public venu nombreux à la rencontre de ces jeunes stars issus de concours de chant télévisés, à grande audience dans le monde arabe.

Se relayant sur la scène Nahda, les trois artistes ont su émerveiller ce grand public de mélomanes de la musique arabe, dont plusieurs jeunes et moins jeunes parmi les fans de ce genre d'émissions, tant par leurs reprises originales de grands classiques et de célèbres chansons ayant eu le mérite de leur révélation dans le monde arabe, que par leur interprétation de leurs propres répertoires respectifs.

"Dans les concours, nous avons brillé grâce aux chansons des autres, notre défi maintenant est de briller avec nos propres chansons", a confié à la presse peu avant le concert, Mohamed Assaf, lauréat de "la seconde saison d'Arab Idol", tandis que Mourad Bouriki, vainqueur de l'émission The Voice en 2012, voyait dans les concours TV "un tremplin pour devenir star" certes, mais pour y parvenir il faudrait affirmer son style.

Tout comme le lauréat la 7ème édition de la Star Academy (2010) Nassif Zeytoun qui a ouvert le concert avec la chanson "Mich Aam Tezbat" de son nouvel album, avant d'enchaîner avec le mawal avec notamment une version revisitée de la chanson marocaine "Ya Bent Bladi", Assaf et Bouriki considèrent leur présence à Mawazine est de nature à conforter leur parcours artistique, remerciant les organisateurs d'encourager la création en ouvrant le festival notamment aux jeunes artistes arabes pour se produire sur l'une des scènes des plus prestigieuses du monde arabe.

Une centaine de concerts, deux millions et demi de festivaliers

Mawazine est devenu, au fil des ans, "le festival de tous les Marocains", un événement à "l'image d'un Maroc, à la fois tourné vers le monde et fier de son patrimoine et de ses traditions", a souligné Mounir El Majidi, Président du Festival Mawazine Rythmes du Monde  vendredi soir à Rabat.

2,5 millions de festivaliers, il est comme le deuxième plus grand festival de musique au monde, selon un classement réalisé par MTV Iggy, et cinquième plus grande manifestation musicale à ne pas manquer cet été selon le magazine L'Express.

Au cours de cette treizième édition, Mawazine propose pendant neuf jours une centaine de concerts, par 1.500 artistes, répartis sur sept scènes à Rabat et Salé et le public aura à découvrir les plus grands noms de la musique nationale et internationale, entre autres : Justin Timberlake (concert d'ouverture), Alicia Keys (concert de clôture) et Robert Plant à l'OLM Souissi, The Commodores et l'Opéra du Caire avec Hayat El Idrissi au Théâtre National Mohammed V, Pinhass et Latifa Raefat à Salé ou encore Kadem Saher, Nancy Ajram et le grand Mohamed Abdou sur la scène Nahda. La moitié de la programmation est consacrée aux artistes marocains. 90% des spectacles des grandes scènes sont gratuits.

Justin Timberlake délivre une prestation... par MAPTV_maroc

طارق باطما يطرب عشاق أغانيه في اليوم الأول من... par MAPTV_maroc

Mawazine : Masekela  a enflammé  les... par MAPTV_maroc