Conflit conseil communal de Salé-Véolia
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Le 24 mai 2014 à 7h47
Modifié 24 mai 2014 à 7h47Le Conseil communal de Salé a rejeté, à l'unanimité de ses membres, la cession à une société étrangère des actions de "Veolia" qui assure la gestion déléguée d'assainissement liquide et de distribution d'eau et d'électricité.
La décision du Conseil est fondée sur l'article 71 du contrat de la gestion déléguée stipulant la récupération par l'autorité délégante des actions en cas de retrait du délégataire.
Cette décision intervient après que la société "Veolia" ait annoncé son retrait sans régler sa situation juridique, notamment en matière des investissements à réaliser dans le cadre des dispositions du cahier des charges. La société avait alors proposé de céder ses actions à une société étrangère.
Le président de la commune urbaine de Salé, Noureddine Al Azrak, a indiqué que la décision du Conseil communal fait suite à plusieurs dysfonctionnements liés "au non respect par Veolia des dispositions du cahier des charges, notamment en matière d'investissement", et à d'autres aspects comptables relevés par la Cour des comptes, notant que la société proposée par Veolia ne s'est pas engagée à respecter les conditions mentionnées dans le cahier des charges.
"De ce fait, l'autorité délégante, représentée par la commune urbaine de Salé, a le droit de racheter les actions de Veolia", a déclaré M. Al Azrak à la MAP, rappelant que Veolia n'a pas respecté son engagement portant sur la construction d'une station de traitement des eaux usées, d'un investissement de 600 millions DH, comme prévu dans le cadre du cahier des charges.
Par ailleurs, il a affirmé que les communes urbaines sont plus que jamais conscientes de la nécessité de prendre en charge la gestion de ce secteur public et ne plus recourir à des sociétés étrangères.