Talbi Alami, donné grand favori à ce scrutin, est attaqué violemment par ses adversaires qui utilisent des moyens qui ne font pas honneur à la politique.

L’élection du nouveau président du parlement aura lieu ce vendredi. Sauf surprise de dernière minute, le candidat de la majorité Rachid Talbi Alami est assuré de l’emporter contre Karim Ghellab, candidat de l’opposition.

Dans une tentative de dernière minute de décrédibiliser le candidat Talbi Alami, un membre d’un parti d’opposition a adressé à notre rédaction un mail dénonçant des malversations qu’aurait commises ce dernier.

A l’appui de ses accusations, il nous envoie des copies de documents montrant que le candidat du RNI a émis des chèques sans provision et été condamné à 3 mois de prison avec sursis par la cour d’appel d Tétouan en 1994.

Voulant sans doute jeter le doute et l’anathème sur la probité du favori de l’élection de demain, l’expéditeur que nous ne nommerons pas a assurément choisi de taper sous la ceinture pour tenter de faire basculer l’issue du scrutin.

Le candidat Talbi n’a pas été déchu de ses droits civiques ni déclaré inéligible par la justice marocaine. Il a payé sa dette à l’égard de la société.

L’opinion a toutefois le droit de connaître le passé et le présent des acteurs politiques.

Contacté par notre rédaction, Rachid Talbi Alami a regretté l’utilisation de tels procédés sans paraître étonné outre-mesure. Il a préféré ne pas commenter les accusations portées à son encontre pour ne pas donner du grain à moudre à ses adversaires qui pensent que tous les moyens sont bons pour salir l’adversaire. Il a insisté sur le fait qu’il s’agit d’une histoire ancienne.