Casablanca : les associations enquêtent sur l’insécurité
Les associations de la capitale économique du Maroc se mobilisent pour mieux cerner le phénomène de l’insécurité et comment il est vécu par les habitants. Un questionnaire en ligne permet de recueillir l’avis des Casablancais.
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Ismaïl Merghadi
Le 1 mars 2014 à 12h01
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Les associations de la capitale économique du Maroc se mobilisent pour mieux cerner le phénomène de l’insécurité et comment il est vécu par les habitants. Un questionnaire en ligne permet de recueillir l’avis des Casablancais.
L’insécurité concerne tous les Casablancais, sans exception. Toutefois, il est toujours compliqué de la mesurer avec précision, et de connaître l’écart qui sépare les faits du simple sentiment d’insécurité.
C’est pourquoi plusieurs associations se sont regroupées à l’initiative de la wilaya pour mener une étude sur le thème de l’insécurité. Elles font partie du groupe « Casablanca, lieu de vie. » Parmi elles : L’Heure Joyeuse, Nagham ou encore Maroc Pluriels.
Le groupe soumettra la semaine prochaine les conclusions de son étude sur la criminalité et le sentiment d’insécurité.
Pour nourrir la réflexion du groupe, les Casablancais sont invités à répondre à un questionnaire qui permettra de comparer la perception de l’insécurité par les citoyens et les statistiques officielles de la police nationale. Il s’agira, par ailleurs, de traiter les statistiques officielles de la police et leur donner du sens.
Que reflète le nombre de plaintes déposées vis-à-vis de la criminalité réelle ? Le sentiment d’insécurité est-il fondé ou bien est il surtout du à la médiatisation de la criminalité ? Le taux de victimisation dépend-il de la classe sociale ?
C’est pour répondre à ces questions que l’enquête s’intéresse au niveau de vie des participants et à la source du sentiment d’insécurité. Le sondage aborde aussi la question de la confiance du citoyen en l’efficacité des forces de l’ordre.
Selon les chiffres publiés récemment, plus de 22.000 cas d’agressions ont fait l’objet d’une plainte à Casablanca en 2013. Un chiffre déjà alarmant, mais qui pourrait être bien plus élevé si toutes les agressions donnaient lieu à des plaintes.