L'incertitude plane sur la tenue du festival de résistance et d'alternatives

Nous vous annoncions sa tenue il y a quelques semaines. Pourtant, le festival de résistance et d’alternatives prévu aux abattoirs à Casablanca, entre le 20 et le 23 février 2014, risque d’être annulé. Et pour cause, la demande d’autorisation formulée risque de ne jamais recevoir de réponse.

L'incertitude plane sur la tenue du festival de résistance et d'alternatives

Le 19 février 2014 à 10h40

Modifié 19 février 2014 à 10h40

Nous vous annoncions sa tenue il y a quelques semaines. Pourtant, le festival de résistance et d’alternatives prévu aux abattoirs à Casablanca, entre le 20 et le 23 février 2014, risque d’être annulé. Et pour cause, la demande d’autorisation formulée risque de ne jamais recevoir de réponse.

La veille de la tenue de l’événement, les autorités se renvoient la responsabilité, et en attendant aucune décision favorable de la part des autorités ne se profile dans un horizon proche.

 

C’est une correspondance datée du mardi 18 février, adressée par le gouverneur de la préfecture des arrondissements Aïn Sebaa-Hay Hay Mohammadi au président de l’Association Casamémoire, en charge de la gestion déléguée des anciens abattoirs. Dans cette lettre, le gouverneur répond à la demande d’autorisation en indiquant que les organisateurs doivent se munir d’une autorisation de la commune urbaine, en tant que propriétaire des abattoirs, avant que la demande ne soit étudiée par les autorités locales.

«Au niveau du conseil de la ville, on ne peut que suivre l’avis des autorités locales. Si elles donnent un avis favorable, nous délivrerons l’autorisation. Mais nous ne pouvons rien faire tant que nous n’avons rien reçu», répond Ahmed Breja, vice-président, contacté par Médias 24.

Sur ce point précisément, la procédure s’éternise. En effet, la direction des affaires générales ne peut délivrer d’avis favorable ou défavorable qu’après avoir consulté le ministère de l’Intérieur. Réponse qui n’est pas du goût des organisateurs qui voient planer le risque d’une annulation de leur festival. En effet, mardi, rien n’était encore installé. D’ailleurs, l’accès aux abattoirs a été refusé aux organisateurs le même jour par des agents municipaux.

Pourtant, en règle générale, le contrat de gestion déléguée est autonome. Cela signifie que l’association délégataire est en droit d’abriter des événements dans les locaux dont elle a la charge par simple lettre d’information adressée à la mairie.

A ce propos, nous avons contacté Rachid Andaloussi, le président de l’association. Pour lui, «Casamémoire n’a pas l’autonomie de décision. Cela implique que tous les événements qui sont organisés dans les anciens abattoirs doivent être soumis à une autorisation préalable du conseil de la ville».

Mais nous n’en saurons pas plus sur les détails du contrat de gestion déléguée passé entre la ville et l’association. Affaire à suivre…


 

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