Une étude montre que 43% des médicaments sont inutiles, voire dangereux

Des chercheurs belges ont réalisé une étude édifiante sur l’utilité des médicaments. Sur 4.000 médicaments analysés, commercialisés en partie au Maroc, 27% ont une utilité limitée, 12% une utilité contestable et 3% sont carrément dangereux.  

Une étude montre que 43% des médicaments sont inutiles, voire dangereux

Le 17 février 2014 à 17h26

Modifié 17 février 2014 à 17h26

Des chercheurs belges ont réalisé une étude édifiante sur l’utilité des médicaments. Sur 4.000 médicaments analysés, commercialisés en partie au Maroc, 27% ont une utilité limitée, 12% une utilité contestable et 3% sont carrément dangereux.  

Et si certains médicaments produisaient le contraire de l’effet escompté ? Rien n’est moins sûr, comme le démontre cette étude initiée par l’association belge des consommateurs, Test-Achats, et relayé par l’agence Belga.

En effet, sur les 4.000 médicaments testés, « il y a des doutes sérieux quant à l'efficacité et/ou la sécurité de 460 produits et que, pour 113 d'entre eux, les experts conseillent fermement de ne plus les utiliser », explique l’étude. Parmi ces deux dernières catégories, on retrouve de nombreux médicaments disponibles aussi au Maroc :

-le Lysomucil (composition N-Acétylcystéine, on le trouve au Maroc sous l’appellation Exomuc) ;

-l'Orofar (Titanoreine ou Xylocaine au Maroc),

-le Cataflam (commercialisé au Maroc sous la même appellation, entre autres),

-l'Afebryl (un acide acétylsalicylique communément appelé aspirine qu’on retrouve aussi au Maroc sous plusieurs appellations).

Afin d’expliquer la poursuite de la commercialisation de ces médicaments inutiles voire dangereux, Test-Achats note que les études qui précédent la commercialisation d'un médicament sont souvent basées sur une comparaison avec un placebo, et ce sans tenir compte de plusieurs facteurs comme l'âge du patient ou les interactions avec les autres médicaments. La ministre belge de la santé n’a pas manqué de réagir en déclarant qu’ «avec les médicaments, il y a toujours un risque pour la santé ».

De manière générale, quand un médicament en vente libre pose problème, il devient accessible uniquement sur prescription médicale. Au Maroc, c’est le ministère de la Santé via la Commission nationale consultative de pharmacovigilance qui détient cette autorité. En juillet dernier justement, le ministère de la Santé avait annoncé sa décision d’interdire au Maroc tous les médicaments à base de la molécule Tétrazepam (Musaril 50 mg, Myolastan 50 mg et Zexyl 50 mg).

En France, la revue médicale « Prescrire » a publié le 20 janvier une liste de 68 médicaments considérés comme « plus dangereux qu'utiles ».

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