HRW et Amnesty demandent à Alger de les laisser travailler
Cinq ONG internationales, dont Human Rights Watch et Amnesty International, ont demandé à Alger d’autoriser l’entrée d’experts sur son territoire. Depuis le mois de janvier dernier, l’Algérie siège au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
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Jamal Amiar
Le 11 février 2014 à 12h08
Modifié le 11 février 2014 à 12h08Cinq ONG internationales, dont Human Rights Watch et Amnesty International, ont demandé à Alger d’autoriser l’entrée d’experts sur son territoire. Depuis le mois de janvier dernier, l’Algérie siège au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Outre Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International, le Réseau euro-méditerranéen des droits humains (REMDH) et l’Observatoire pour la Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme qui comprend la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ont également signé le communiqué diffusé par HRW lundi 10 février.
Selon le HRW, « alors que le Maroc, la Tunisie et la Libye permettent la visite d’experts, mettant peu ou pas d’obstacles à leur travail, l’Algérie restreint l’accès aux organisations des droits de l’homme. » Le siège de HRW se trouve à New York.
Dans une déclaration à la presse le 10 février, le directeur d’Amnesty International pour la région Maghreb-Moyen Orient Philip Luther dénonce qu’Alger « n’accepte pas la visite du rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, ni celle du Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires, malgré ses nombreuses sollicitations. »
Pour le président de la FIDH Karim Lahiyi, basé à Paris, « l’Algérie doit mettre fin à la farce qui consiste à refuser un quelconque examen de son historique des droits de l’homme alors qu’elle siège comme membre au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies » depuis janvier 2014 et pour 3 ans.
De son côté, le secrétaire général de la OMCT Gerald Staberock demande « un vrai engagement avec le Conseil des droits de l’homme de l’ONU » en garantissant « des visas aux organisations internationales des droits de l’homme et en invitant des experts des droits de l’homme de l’ONU ». Le secrétariat international de l’OMCT se trouve à Genève.
Dans ce communiqué enfin, les 5 ONG demandent à Alger d’abroger la loi de 2012 sur les associations qui interdit aux ONG algériennes de recevoir des financements de l’étranger.
Malgré la guerre civile qui sévi en Algérie et les importants dossiers de violations des droits de l’homme, les visites d’experts internationaux d’organisations aussi reconnues que HRW, Amnesty International ou la FIDH sont systématiquement bloquées, les visas n’étant pas délivrés par les autorités algériennes à ces organisations.
Alors qu’Alger siège au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, c’est le seul pays du Maghreb qui ne peut être classé par l’ONG internationale Ranking Democracy car, ni les experts de HRW, ni ceux d’Amnesty ou de Transparency International ne peuvent enquêter sur le terrain.
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Jamal Amiar
Le 11 février 2014 à 12h08
Modifié 11 février 2014 à 12h08