Turquie: Erdogan à Bruxelles pour défendre sa réforme judiciaire
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, empêtré dans la plus grave crise politique de son règne de 11 ans, est arrivé lundi soir à Bruxelles pour tenter de désamorcer les critiques suscitées par sa récente réforme judiciaire très contestée.
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admin
Le 21 janvier 2014 à 11h32
Modifié 21 janvier 2014 à 11h32Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, empêtré dans la plus grave crise politique de son règne de 11 ans, est arrivé lundi soir à Bruxelles pour tenter de désamorcer les critiques suscitées par sa récente réforme judiciaire très contestée.
Entre 2.000 et 3.000 partisans se sont rassemblés devant le grand hôtel où il est descendu, selon la police locale. M. Erdogan s'est adressé à la foule, massée sur une place et qui agitait des drapeaux turcs avec enthousiasme. Selon des témoins, il a évoqué la crise en Syrie, les affaires de corruption dans son pays et ses rencontres mardi avec les dirigeants de l'Union européenne. Les manifestants, venus de Belgique mais aussi de pays voisins, se sont ensuite dispersés dans le calme vers 23H45, selon la police. Le séjour de M. Erdogan dans la capitale européenne, le premier en cinq ans, avait initialement été conçu pour célébrer la relance des relations Turquie-UE. Mais le scandale de corruption qui menace le régime a bouleversé l'ordre du jour. Le chef du gouvernement islamo-conservateur va se retrouver devant les dirigeants européens en position d'accusé, ses détracteurs dénonçant sa volonté de remettre au pas la justice turque et d'étouffer les enquêtes qui le menacent.
Le ministre turc des Affaires européennes, Mevlüt Cavusoglu, a redit lundi la volonté de son pays d'éviter avec l'UE toute crise susceptible de faire une nouvelle fois dérailler la candidature de la Turquie. « Nous espérons, nous souhaitons que le projet concernant le Haut-conseil des juges et procureurs (HSYK) ne provoque pas de grave crise avec l'UE », a-t-il déclaré dans un entretien avec le quotidien libéral Milliyet. « Nous comprenons que l'initiative ait suscité certaines discussions, mais nous allons leur en expliquer le bien-fondé », a ajouté M. Cavusoglu, répétant que le projet de loi était selon lui « conforme aux normes politiques de l'UE ». Une commission du Parlement turc discute depuis une dizaine de jours de ce texte qui vise à modifier le fonctionnement du HSYK, notamment en accordant au ministre de la Justice le dernier mot dans le processus de nomination de magistrats.
(Avec AFP)
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